Maxime Nicolle lance un ultimatum et menace de quitter la France (vidéo)
Maxime Nicolle, l'un des leaders des Gilets jaunes, a interpellé le gouvernement français mardi 29 au soir et a menacé de quitter le pays si rien n'était fait financièrement dans les deux semaines pour aider le peuple.
"Si dans les deux semaines qui suivent, il n'y a aucune avancée, aucune avancée concrète financière envers le peuple, (…) je pars de ce pays". Maxime Nicolle a lancé un ultimatum au gouvernement mardi soir dans un live Facebook diffusé sur sa page "Fly Rider infos blocage". Il a menacé de quitter le pays si rien n'était fait pour aider financièrement les gens à s'en sortir dans les deux semaines à venir.
L'un des leaders du mouvement des Gilets jaunes entend demander l'asile politique à un pays qui n'a pas d'accord d'extradition avec la France, afin de ne pas risquer d'aller en prison. Il s'est comparé lui-même Julian Assange.
Et même en exil, il ne compte pas arrêter de se battre: "Si vous ne faites pas ça, dans deux semaines, je pars de ce pays, je fais une demande d'asile constitutionnel et je me battrais à l'extérieur, mais je peux vous garantir que j'y passerais ma vie. Je me battrai contre vous jusqu'à ce que j'en crève".
Maxime Nicolle (Fly Ryder) fixe un ultimatum au gouvernement et affirme qu'il quittera la France et demandera l'asile politique dans deux semaines si l'exécutif ne répond pas aux attentes des Gilets jaunes. pic.twitter.com/8k5W8DamIc
— Michael Bloch (@Micbloch) January 29, 2019
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Dans son intervention, Maxime Nicolle a à nouveau souligné le caractère pacifique de la mobilisation des Gilets jaunes, discours contrastant avec l'appel à un "soulèvement sans précédent" d'Eric Drouet pour l'acte 12 samedi 2 février.
"Nous appelons à un soulèvement sans précédent par tous les moyens utiles et nécessaires pour que plus personne ne soit victime de ces blessures de guerre", a-t-il déclaré lundi, concluant son allocution par "aux armes citoyens, formez vos bataillons".
Christophe Castaner a souhaité le lendemain qu'Eric Drouet soit poursuivi en justice pour avoir tenu ces propos: "C'est un appel à l'insurrection. (…)Cette dernière déclaration relève à mon sens de l'infraction pénale".
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