Menaces d'attentat sur Facebook : deux mineures mises en examen

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 12 mars 2016 - 10:07
Image
Facebook est le réseau social avec le plus d'utilisateurs.
Crédits
©Flickr Creative Commons
Les adolescentes avaient dialogué sur Facebook et évoqué un projet d'attentat.
©Flickr Creative Commons
Deux adolescentes qui avaient évoqué, sur Facebook, leur désir de commettre un attentat contre une salle de concert parisienne semblable à celui contre le Bataclan, ont été arrêtées et mises en examen.

Deux mineures de 15 et 17 ans ont été mises en examen pour avoir menacé sur Internet de commettre un attentat dans une salle de concert parisien, similaire à celui contre le Bataclan le 13 novembre, a-t-on appris ce samedi 12 de source judiciaire.

Présentées vendredi à un juge antiterroriste, elles ont été mises en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". La plus jeune a été placée en détention provisoire et celle de 17 ans sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet.

Toutes deux faisaient partie d'un groupe de quatre adolescentes, qui s'échangeaient des messages sur Facebook dans lesquels elles affirmaient vouloir commettre un attentat, et qui avaient été interpellées mercredi par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les deux autres adolescentes ont été relâchées à l'issue de leur garde à vue.

Les enquêteurs soupçonnaient les jeunes filles d'un projet d'attentat visant une salle de concert parisienne. Elles affirmaient vouloir commettre des attentats "semblables à ceux du 13 novembre", a expliqué une source policière.

Il semblait s'agir à ce stade d'"un projet intellectuel: aucune arme, ni substance de nature explosive n'ont été découvertes", selon le parquet de Paris. Mais, selon BFMTV qui a révélé l'affaire, "dans leurs échanges, les adolescentes évoquaient l'idée de se procurer des armes à Molenbeek, en Belgique, ville d'origine des frères Abdeslam ou d'Abdelhamid Abaaoud", deux des terroristes du 13 novembre.

BFMTV affirme par ailleurs que la cible évoquée par les adolescentes était le Casino de Paris, une salle de concert parisienne située rue de Clichy dans le 9e arrondissement.

Deux des jeunes filles, des soeurs, n'ont jamais rencontré les deux autres qui ne se connaissent pas non plus. Toutes quatre habitent "dans des villes différentes", d'après la source policière.

Le 13 novembre, des commandos djihadistes avaient frappé Paris, attaquant notamment le Bataclan où 90 personnes avaient été tuées, ainsi que des terrasses de bars et restaurants et les abords du Stade de France. Ces attentats, les plus meurtriers jamais réalisés en France, ont fait en tout 130 morts et des centaines de blessés.

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
ARA
Décès de ARA, Alain Renaudin, dessinateur de France-Soir
Il était avant toute chose notre ami… avant même d’être ce joyeux gribouilleur comme je l’appelais, qui avec ce talent magnifique croquait à la demande l’actualité, ou...
07 novembre 2024 - 22:25
Portraits
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.