Menton - Viol, torture, barbarie extrême et victime "défouloir" : 2 maçons devant les assises

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La rédaction de France-Soir
Publié le 28 mai 2019 - 18:45
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Une balance de la justice
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© LOIC VENANCE / AFP
Les deux maçons risque la prison à perpétuité.
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Cette semaine, deux maçons, amis d'enfance, sont jugés devant une cour d'assises, accusés d'avoir violé une femme ivre à Menton en 2016. Les faits sont d'une violence inouïe -la victime a été opérée en urgence- et les deux accusés, eux, étaient inconnus de la justice. 

Des mots mêmes du juge d’instruction, les faits sont "d’une gravité exceptionnelle" et la victime décrite comme ayant été la "chose" ou le "défouloir" de son ou ses agresseurs. Deux hommes sont actuellement jugés par la cour d’assises de Nice pour le viol commis en 2016 sur une victime ivre, retrouvée en sang sur la voie publique après les faits.

Le crime se déroule à Menton comme le rapporte le journal Nice-Matin. La victime, une ressortissante irlandaise âgée de 35 ans, passe quelques jours de vacances dans l’appartement familial avec sa sœur. Après une soirée arrosée, elle décide de ressortir seule dans un bar où elle rencontre deux maçons âgés de 28 ans, et amis d’enfance. La soirée se poursuit dans l’alcool, et les deux accusés sortent de l'établissement avec la trentenaire, titubante, comme le montrera une image de vidéosurveillance, et la font monter dans leur 4X4 avant de se diriger vers une zone industrielle où la malheureuse sera violée.

La jeune femme sera retrouvée vers 5h du matin, en sang dans les rues de la ville. Elle a été amenée à l’hôpital, ses lésions étaient tellement graves qu’elle devra être opérée en urgence. Au moment de son hospitalisation, elle avait encore 2,43 grammes d’alcool par litre de sang.

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Trois jours après les faits, les enquêteurs appréhenderont les deux suspects, Pedro Goncalves et Rafael Rodrigues. Et le profil des deux hommes, qui se rejettent mutuellement la faute (et qui sont présumés innocents) intrigue: inconnus des services de police, ayant une vie "rangée" et en couple, ils avaient décidé ce soir-là de sortir "en célibataires". La disproportion entre la violence des actes et le côté "lisses" restera sans doute l’un des enjeux du procès, tant le rapport laisse perplexe.

Les deux hommes, face aux circonstances aggravantes –torture et actes de barbarie– risquent la prison à perpétuité.

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