Meurthe-et-Moselle : une quarantaine de tombes chrétiennes dégradées
Il s'agit de la cinquième dégradation la sorte dans le département depuis le début de l'année. Une quarantaine de tombes chrétiennes ont été "profanées" dans le cimetière de Labry en Meurthe-et-Moselle, a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué diffusé lundi 3 au soir sur Twitter. Des crucifix ont été retournés ou brisés et une plaque funéraire a été abimée.
Lundi 3, après avoir découvert 35 ornements funéraires, principalement des crucifix et des plaques, déplacés, selon le procureur de Briey, Yves Le Clair, Luc Ritz , le maire de la commune de Labry, située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Metz, aurait alerté les forces de l'ordre.
"Ce lundi après-midi, les policiers de Conflans-en-Jarnisy ont constaté la profanation d'une quarantaine de tombes chrétiennes dans le cimetière de la commune de Labry (…) Ces actes inacceptables appellent une réponse pénale ferme. Les enquêtes devront permettre d'en poursuivre les coupables", explique Bernard Cazeneuve dans son communiqué, précisant qu'il "condamne avec la plus grande fermeté" ces actes et "adresse tout son soutien aux autorités des communes concernées ainsi qu'aux familles victimes de ces dégradations".
De son côté, le procureur de Briey, Yves Le Clair, a déclaré qu'il trouvait le terme de "dégradation" plus approprié que celui de "profanation", ajoutant qu'il prenait l'incident très au sérieux. D'après lui, le cimetière militaire qui jouxte le cimetière civil où ont eu lieu les dégâts n'a subi aucune dégradation.
Interrogé ce mardi matin par Europe-1, Luc Ritz a fait part son trouble. "Stupeur, surprise et un peu de dégoût", confie-t-il. "Il y a eu exclusivement des crucifix retournés et quelques crucifix déplacés d'une tombe à l'autre", poursuit-il, avant de conclure: "vraiment... Oser le faire, s'attaquer à du mobilier funéraire, aux personnes qui reposent normalement en paix..."
Les familles concernées se rendront sur place dans la journée pour constater les dégats. "On sera là pour les accueillir", a enfin assuré l'édile sur BFMTV.
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