Meurtre d'Alexia Daval : son mari Jonathan "tout à fait serein face à l'enquête" explique son avocat

Dix jours après la découverte du corps d'Alexia Daval, aucun suspect n'a été arrêté. L’enquête va également s’attarder sur les proches de la jeune femme. Une épreuve que son mari Jonathan envisage de façon "tout à sereine" selon son avocat.

Voilà 12 jours qu'Alexia Daval a été brutalement assassinée près de Gray en Haute-Saône alors qu'elle faisait son jogging. L'enquête se poursuit pour tenter de retrouver le ou les coupables.

Me Jean-Marc Florand, avocat des parents et de la soeur d'Alexia, a fait savoir mercredi que ces derniers "n'excluent pas que l'assassin de leur fille soit quelqu'un qu'ils connaissent. Un ami, un voisin, quelqu'un de l'entourage... Ils redoutent cette hypothèse mais elle fait partie de leur quotidien".

Des propos sur lesquels l'avocat de Jonathan Daval, mari d'Alexia, a souhaité rebondir sur BFMTV. "L’hypothèse des proches est toujours une hypothèse, pas forcément privilégiée, mais c’est toujours une hypothèse d’enquête", a-t-il affirmé Me Randall Schwerdorffer. Et de poursuivre: "Donc il y a des actes d’investigation, il y a des études de téléphonie, il y a des études de déplacements, il y a des études de relations. Il faut savoir qui est qui, qui évidemment est Alexia, qui est bien évidemment monsieur Daval"

Avant d'ajouter: "J’ai appris que c’était quelqu’un de tout à fait serein par rapport à la chose judiciaire, par rapport à l’enquête mais surtout quelqu’un de terriblement affecté par le décès de son épouse".

Près de deux semaines après le début des investigations, un certain nombre d'éléments ont été découverts par les enquêteurs et les légistes, notamment grâce à l'examen du corps. L'autopsie a permis de révéler que la jeune femme avait bien été assassinée. Elle a probablement succombé à une asphyxie selon ces premiers examens, mais les causes précises de la mort doivent encore être établies par des recherches plus poussées. Idem pour la question de savoir si elle a été violée.