Meurtre d'Alexia Daval : un assassin qui connaît la région, des complices et "un épilogue proche" ?
Après l'inquiétude, l'horreur et le recueillement, le temps de l'enquête a pris le dessus dans l'affaire Alexia Daval, avec la découverte de nouveaux éléments matériels. Lundi 6, la procureur de Besançon a annoncé les premiers résultats de l'autopsie pratiquée sur le corps calciné de la jeune femme.
Les premiers examens ont établi que "le décès est probablement lié à une asphyxie, sans que l'on connaisse encore le mécanisme de cette asphyxie". La magistrate a toutefois ajouté que grâce à des examens complémentaires, "il y aura moyen de savoir de quoi elle est morte, le corps n'ayant pas été calciné de manière suffisamment importante pour empêcher ces conclusions".
Il en est de même quant à l'éventualité d'une agression sexuelle qui aurait précédé le meurtre. L'état du corps n'avait lundi pas permis d'établir si Alexia Daval avait été violée. D'après la magistrate, des examens complémentaires seront effectués "de la façon la plus rapide possible" et permettront "vraisemblablement" de savoir "si elle a ou non été violée".
Même optimisme quant à l'évolution de l'enquête du côté de l'avocat des parents de la victime, Me Jean-Marc Florand. Bien que celui-ci n'ait pas encore eu accès aux pièces du dossier, il a déclaré avoir "l'intuition (...) que le ou les auteurs vont être confondus rapidement, que l'épilogue est proche". Il va même jusqu'à avancer plusieurs pistes: "il me parait établi que le ou les coupables connaissaient les lieux, ce qui exclut a priori la thèse d'un rôdeur de passage". Le corps de la joggeuse de 29 ans a en effet été retrouvé dans un secteur à l'abri des regards du bois de Velet-Esmoulin. Et d'évoquer la possibilité "que l'assassin ait pu bénéficier de complicités".
Alors que plusieurs pistes ont déjà été évoquées, les gendarmes s'attacheraient à "fermer des portes". Personne n'a été placé en garde à vue depuis la découverte du corps lundi 30, deux jours après la disparition de la jeune joggeuse près de Gray (Haute-Saône).
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