Mobilisation des gilets jaunes : situation tendue sur les Champs-Elysées

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La rédaction de France-Soir
Publié le 17 novembre 2018 - 16:59
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Champs-Elysées le 17 novembre 2018 manif gilets jaunes
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©STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
Sur les Champs-Elysées à Paris, les manifestations affluaient après 14h provoquant des échanges tendus avec les forces de l'ordre.
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Alors que la mobilisation des gilets jaunes se cantonnait principalement au périphérique parisien ce samedi matin, les manifestants ont pris la direction des Champs-Elysées à 14h, bloquant partiellement l'avenue. La situation est tendue avec les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.

Les Champs-Elysées, qui étaient relativement calmes ce samedi 17 au matin, la mobilisation des gilets jaunes ciblant surtout le périphérique parisien, ont fini par être pris d'assaut par les manifestants peu après 14h.

La motivation des milliers de manifestants en gilets jaunes est toujours la même: protester contre la hausse des prix du carburant et la politique d'Emmanuel Macron.

D'ailleurs, les oreilles du président de la République devaient siffler car on entendait les Franciliens en gilet jaune scander "Macron démission", "paie ton ISF" et parfois même des insultes.

Entre la place de la Concorde et le rond-point des Champs-Elysées, le trafic était totalement interrompu avant 16h tant il y avait de manifestants (beaucoup chantait La Marseillaise), sans doute plusieurs milliers.

Les forces de l'ordre ont d'ailleurs été un peu prises au dépourvu. Quelques incidents ont éclaté. Les CRS ont fait usage de gaz lacrymogène quand des manifestants ont commencé à lancer des projectiles.

Il y a eu plusieurs interpellations parfois violentes, avec des gilets jaunes plaqués au sol et recevant des coups de matraque de policiers. La situation n'a toutefois pour l'heure, ce samedi 17 novembre  16h, pas dégénéré en affrontements comme cela a pu être le cas le 1er mai.

Lire aussi: mobilisation des gilets jaunes - une voiture force un barrage, une manifestante tuée

La grogne est générale ce samedi en France: les automobilistes impactés et scandalisés par la nouvelle hausse des carburants annoncée par le gouvernement ont décidé de manifester leur mécontentement par ce mouvement des gilets jaunes.

Plus de 1.500 actions -comme des blocages de routes ou de ronds-points, des opérations escargots sur les périphériques des grandes villes, des barrages filtrants aux péages autoroutiers- avaient été annoncées sur tout le territoire.

A noter que seule une centaine d'actions ont été déclarées en préfecture et sont donc légales. Les autorités craignent des débordements à cause des rassemblements massifs et des manifestations non-autorisées et non-encadrées puisque non-annoncées.

Sur les réseaux sociaux, beaucoup d'internautes -dont certains travaillent ce weekend- ont aussi manifesté leur mécontentement contre cette mobilisation nationale avec le hashtag #SansMoile17.

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