Mondial-2018 en Russie : un dispositif pour lutter contre les attaques de drones
Le Mondial-2018 de football se déroule dans moins d'un mois en Russie. Les autorités du pays sont sur le qui-vive par rapport à la sécurité de cette grande compétition, qui se déroulera sous une forte menace terroriste.
D'importants moyens militaires vont être déployés pour assurer la sécurité des supporters et des différentes sélections qualifiées. Mais outre les moyens humains, les autorités russes vont aussi mettre en place un dispositif électronique inédit pour lutter contre les attaques de drones.
Depuis le mois de février, des brouilleurs (déjà utilisés en Syrie) ont ainsi commencé à être installés autour des 12 stades qui accueilleront des matches, ainsi qu'autour des sites (hôtels et centres d'entraînement) qui hébergeront les équipes nationales et les supporters.
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Mais ce n'est pas tout, la Russie a aussi délimité des zones d'exclusion aérienne au-dessus des villes-hôtes et des centres d'hébergement des 32 sélections. L'armée russe a identifié 41 sites potentiellement à risque. Les zones concernées font de 500 mètres carrés à 10 kilomètres carrés.
La Russie craint une attaque terroriste de grande ampleur durant ce Mondial. Et si les drones font l'objet d'une inquiétude accrue, c'est parce que, selon Alexeï Filatov, vice-président de l'association antiterroriste internationale Alfa (et aussi ancien responsable du FSB- service fédéral de la sécurité russe), ils peuvent "transporter trois kilos de TNT, les déposer et les faire exploser à un point précis".
Ces derniers mois, Daech a menacé à plusieurs reprises le Mondial de football. Le groupe terroriste avait notamment diffusé en octobre dernier, via son canal de propagande, une photo de Lionel Messi derrière des barreaux et du sang sur le visage.
Pro-#ISIS media unit Wafa' Foundation continues to threaten 2018 FIFA #WorldCup, this time using an image of #LionelMessi in a prison outfit pic.twitter.com/isB8RDKYAK
— SITE Intel Group (@siteintelgroup) 24 octobre 2017
L'Etat islamique avait aussi menacé le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, qualifié "d'ennemi d'Allah" et représenté en tenue d'otage.
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