Mons-en-Barœul : interpellation de l'homme qui a lancé sa voiture contre la mosquée (photos)
L'incident n'a heureusement fait aucune victime. Le 11 août dernier, un homme avait lancé sa voiture contre la porte d'une mosquée à Mons-en-Barœul (Nord) dans la soirée avant de prendre la fuite. Il a finalement été interpellé mardi 14 par les forces de l'ordre
Selon France 3 Hauts-de-France, le suspect est considéré par les policiers comme "un individu très fragile" psychologiquement. Prénommé Rachid, il est de nationalité français et de confession musulmane. Il aurait agi dans le cadre d'une "affaire privée".
Voir - Nord: une voiture percute volontairement les portes d'une mosquée (photo)
L'homme avait, une heure avant les faits, eu une dispute assez violente devant les portes de la mosquée avec d'autres fidèles. Une heure plus tard, au volant d'une Mercedes ,il avait percuté la porte du lieu quelques minutes seulement après la fin de la prière du soir. Enfonçant la porte du lieu de culte, le véhicule avait terminé sa course dans le hall de la mosquée sans faire de blessé. Un important dispositif de sécurité avait été déployé par les forces de l'ordre autour du bâtiment.
Y'a eu un attentat a la mosquée de mons en baroeul jss choquer pic.twitter.com/juZG2Xd9tx
— Nirokhty (@hinawta_) 12 août 2018
Sur la seule année 2017, et selon les chiffres du Conseil français du culte musulman (CFCM) pas moins de 42 actes touchant un lieu de culte de l'islam ont été perpétrés en France. L'organisme s'inquiétait d'ailleurs d'une évolution dans la nature des attaques. Consistant auparavant dans le dépôt de têtes de porc devant les portes, les actes sont de plus en plus fréquemment des dégradations directes voire des incendies.
Lire aussi:
Nice: l'enquête sur le financement de la nouvelle mosquée classée sans suite
La gestion de la Grande mosquée de Bruxelles retirée à l'Arabie saoudite
Chine : la démolition d'une mosquée retardée par des manifestations
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.