Mort d'Adrien Perez : sa mère accuse la discothèque "d'avoir laisser faire"
Le 29 juillet dernier, le jeune Adrien Pérez était tué à coups de couteau devant la discothèque le Phoenix à Meylan (Isère). Dans le cadre de l'enquête en cours, l'établissement de nuit qui devait rouvrir ses portes vendredi 24 s'est vu infligé un arrêté préfectoral de fermeture pour six mois par la préfecture de l'Isère.
Une décision qui satisfait la mère de la victime. "Je suis satisfaite de la décision du préfet, de cette décision de fermeture administrative", a-t-elle fait savoir au micro de RTL. Et d'ajouter: "Mais voilà, mon fils n'est plus là, et on aurait pu éviter ce drame si ces gens n'avaient pas été armés". En effet, selon elle, qu'"on rentre dans des boîtes de nuit avec des couteaux" est "inadmissible". "Pour moi, la discothèque a laissé faire", a accusé Patricia Pérez.
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Quant aux agresseurs de son fils, ils "restent des assassins en puissance" selon elle, "quand quelqu'un se promène avec une arme, c'est qu'à un moment donné dans la journée il va s'en servir". Patricia Pérez n'a désormais qu'un seul credo: "que mon fils ne soit pas oublié, que la France ne l'oublie pas. Que la France protège nos enfants".
Adrien Perez était sorti avec ses amis dans une boîte de nuit à Meylan près de Grenoble, pour y fêter ses 26 ans. Un peu avant 5h30 du matin, alors que le petit groupe quittait la discothèque, l'un de ses amis est pris à partie par trois jeunes sur le parking. A vec eux, une première échauffourée sans conséquence avait eu lieu dans la boîte de nuit. Adrien s'est précipité pour l'aider et il a été poignardé à mort en plein cœur.
Trois hommes ont été interpellés dont deux frères de 19 et 20 ans mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre. La fratrie a été placé en détention provisoire et le troisième sous contrôle judiciaire.
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