Mort d'une Française en Croatie : la famille d'Anne-Cécile Pinel réclame la vérité
Anne-Cécile Pinel, une jeune étudiante lyonnaise de 23 ans, avait disparu en Croatie en juillet 2014. Des ossements humains ont été découverts le 7 janvier à moins de deux kilomètres du dernier lieu où la jeune femme a été aperçue. Autopsiés, cers derniers ont confirmé qu'ils étaient bien ceux de la disparue. Une nouvelle qui a bouleversé ses proches, ils attendent désormais que toute la lumière soit faîte sur la mort d'Anne-Cécile.
"Si Anne-Cécile a été retrouvée, la vérité, nous ne la connaissons toujours pas. Notre combat n'est donc toujours pas terminé. Il s'achèvera seulement le jour où nous saurons réellement les circonstances de son décès", a fait savoir l'association Aide à la recherche d'Anne-Cécile, créée par ses proches, par voie de communiqué ce mercredi 17. Et d'ajouter: "Nous attendons des représentants de la justice, que le dossier soit instruit dans la dignité et le respect. Tant que cela n'aura pas été fait, nous ne lâcherons rien".
Anne-Cécile Pinel était en Croatie pour assister à un festival de musique électronique qui avait attiré quelque 2.000 personnes, des étrangers pour la plupart, à Slunj, dans le centre de la Croatie. Elle avait disparu au dernier jour du festival. Elle avait dit à une amie qui l'accompagnait qu'elle allait faire une promenade.
À l’époque, la police, assistée par des chasseurs et des membres des services de sauvetage en montagne ainsi que des volontaires, avait procédé à une opération de recherche d’envergure, sans résultats.
Le cadavre découvert portait encore au poignet le bracelet d’accès au festival de musique psychédélique, ainsi qu’un appareil auditif similaire à celui de la jeune Française rapporte Le Parisien.
Le parquet de Karlovac, en charge de l'affaire du côté croate, attend désormais les résultats de l’autopsie susceptibles de donner des indications sur les causes du décès.
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