Moselle : un Allemand mis en examen pour une stèle nazie dans son jardin

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 12 juillet 2018 - 13:45
Image
Réconcilier le couple police-justice, une initiative dans le Val-d'Oise
Crédits
© DAMIEN MEYER / AFP/Archives
La stèle nazie avait été découverte sur une parcelle privée à Volmunster, en janvier dernier.
© DAMIEN MEYER / AFP/Archives
Un Allemand a été mis en examen en France la semaine dernière pour "apologie de crimes contre l'humanité". Il avait installé une stèle à la gloire d'une division de la Waffen SS sur un terrain qui lui appartient.

C'est un promeneur qui avait découvert avec stupéfaction l'objet du délit. Début janvier, une stèle à la gloire de la sinistre 17e SS Panzergrenadier Division avait été découverte sur un terrain privé situé sur la commune de Volmunster, près de la frontière allemande. Le propriétaire des lieux, un ressortissant Allemand de 34 ans, a été mis en examen pour "apologie de crimes contre l'humanité", la semaine passé.

"Le juge d’instruction lui a notifié les faits reprochés lors d’un interrogatoire de première comparution. Il a également été placé sous contrôle judiciaire et sera réentendu très rapidement", a indiqué mercredi 11 Le Républicain lorrain. Sur la stèle, pourvue de fleurs et de rubans noirs et rouge, était inscrite la devise de cette unité de l'ordre noir: "Drauf, dran und durch", qui signifie en français "En avant, on y va, tête baissée". Elle avait été démonté par les gendarmes quelques heures après sa découverte.

Lire aussi - Perpétuité pour l'unique rescapée d'un trio néonazi en Allemagne

La 17e SS Panzergrenadier Division est suspectée d’avoir massacré 124 habitants du village de Maillé, en Indre-et-Loire, le 25 août 1944, en représailles à des actions de la Résistance contre l'occupant allemand.

La découverte d’un tel monument "n’est pas banale, mais il y a déjà eu par le passé des rassemblements de néonazis et de sympathisants du IIIe Reich au Pays de Bitche", avait fait savoir le procureur de la République de Sarreguemines, Jean-Luc Jaeg, en janvier dernier.

Une perquisition avait eu lieu au domicile principale du suspect peu après la découverte des la stèle à Püttlingen en Allemagne. Des objets ainsi que des données informatiques avaient été saisis, précise le quotidien.

À LIRE AUSSI

Image
Wolfgang Heer, avocat de Beate Zschaepe, parle aux médias après le verdict à Munich le 11 juillet 2018
Perpétuité pour l'unique rescapée d'un trio néonazi en Allemagne
Au terme d'un procès fleuve de plus de cinq ans, l’unique survivante d'un groupuscule néonazi allemand a été condamnée mercredi à la réclusion à perpétuité pour une sé...
11 juillet 2018 - 06:00

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.