Mourmelon : le meurtre de Kévin planifié par sa petite amie et Adrien P. ?

Le meurtre, d'une rare violence, de Kévin C. à Mourmelon-le-Grand dans la Marne samedi 2, pourrait être en réalité un assassinat. En effet, selon les informations de France 3 Grand-Est, le jeune homme serait tombé dans un piège tendu par sa propre petite amie et l'ex-amant de cette dernière.

Le site donne des précisions sur le mobile probable de ce guet-apens mortel: "la victime (Kévin C.) aurait fait comprendre à sa petite amie qu'il souhaitait se séparer d'elle. Celle-ci, très amoureuse, n'aurait pas supporté être éconduite de la sorte". Et d'ajouter: "Elle aurait alors fait part, à l'une de ses connaissances, d'agressions - voire de viol - de Kévin à son encontre".

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Une semaine avant les faits, la jeune fille aurait préparé l'assassinat avec son ex-petit ami, Adrien P. suspecté d'être l'auteur des coups de couteau mortels sur Kévin. Le corps de ce dernier présentait les marques d'une vingtaine de coups, dont notamment un fatal porté au cou, a révélé l'autopsie. Les faits se sont déroulés vers 15h au parc du Bois des sœurs, en plein centre-ville, derrière la mairie. La jeune fille s'y promenait avec Kévin au moment de l'agression.

Cette dernière avait par ailleurs donné une mauvaise description du tueur présumé, assurant qu'il était "basané" et avait entre 25 et 30 ans, orientant les gendarmes sur ce qui apparaît aujourd'hui comme une mauvaise piste. Malgré cela, Adrien P. a été interpellé et placé en garde à vue lundi 4. La jeune fille a subi le même sort le mardi 5.

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Entendu par les enquêteurs, le suspect est passé aux aveux ce mercredi 6, révélant être l'auteur des coups mortels. Il aurait également "chargé la jeune fille en garde à vue, estimant qu'elle était l'organisatrice de la mise à mort de Kévin", précise France 3.

Les deux jeunes gens ont été déférés au tribunal de Reims ce mercredi après-midi. Une information judiciaire pour le chef d'accusation d'assassinat été ouverte. Les deux suspects pourraient être mis en examen pour ce motif. "Ils encourent tous deux la réclusion criminelle à perpétuité, si l'excuse atténuante de minorité n'est pas retenue par le parquet", souligne la chaîne locale.