Nancy : la mère soupçonnée d'infanticide se suicide en prison

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 02 mai 2018 - 17:14
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Les personnels pénitentiaires réclament plus de sécurité après plusieurs agressions
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© ERIC FEFERBERG / AFP/Archives
La femme attendait son jugement pour infanticide. (illustration)
© ERIC FEFERBERG / AFP/Archives
Une détenue du centre pénitentiaire de Nancy s'est vraisemblablement suicidée dans sa cellule dans la nuit de lundi à mardi. Elle était en détention provisoire pour le meurtre de sa fille.

Elle était incarcérée suite au meurtre de sa fille, en mai 2017. Une femme de 48 ans s'est vraissemblablement donné la mort au centre pénitentiaire de Nancy, dans la nuit de lundi 30 à mardi 1er, a fait savoir le parquet.

Cette nuit-là vers 0h30, une surveillante de nuit qui faisait sa ronde s'est inquiétée de ne pas voir la détenu dans sa cellule à travers l'œilleton. Elle ne répondait pas non plus aux appels. La surveillante a prévenu son supérieur et la détenue a finalement été découverte recroquevillée près des toilettes.

A côté d'elle se trouvait diverses pilules ainsi qu'une cannette de bière sans alcool, a fait savoir le procureur. Si l'enquête est encore en cours, la thèse du suicide par overdose médicamenteuse est donc largement privilégiée.

Lire aussi: Mère infanticide à Bordeaux - le mari s'explique, les filles soutiennent leur maman

La victime était écrouée depuis plusieurs mois sous le régime de la détention provisoire en attendant d'être jugée pour le meurtre de sa fille. Fin mai 2017, l'appartement familial avait pris feu. Une fois le sinistre maîtrisé par les pompiers, ni la mère ni la fille n'avaient été retrouvées.

Elles l'ont été le lendemain, dans le véhicule de la mère qui, à l'évidence, s'était taillé les veines après avoir étouffé sa fille de 9 ans, Alizée, avec un coussin et égorgé le chat. Une lettre évoquant sa détresse et ses difficultés avait également été retrouvée. Son ex-compagnon et père de la fillette avait décrit une femme perturbé, rappelle l'Est Républicain.

Les soupçons d'infanticides étaient donc lourds mais ne seront jamais démontrés devant un tribunal. L'enquête devra notamment déterminer comment la détenue a pu avoir accès à des doses mortelles de médicaments.

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