Nantes : ouverture du procès de deux amants pour le meurtre de l'épouse

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 14 janvier 2016 - 11:35
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Une allégorie de la Justice.
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©Damien Meyer/AFP
Le verdict du procès est attendu le 22 janvier. (Image d'illustration).
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Un homme et sa maîtresse sont jugés à partir de ce jeudi devant la cour d'assises de Loire-Atlantique pour avoir assassiné l'épouse et maquillé le crime en disparition. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

Le procès d'un agriculteur et de sa maîtresse pour l'assassinat en mars 2013 de l'épouse à son domicile, qui avait été maquillé en disparition, s'est ouvert ce jeudi 14 janvier au matin devant la cour d'assises de Loire-Atlantique.

Didier Barbot, 42 ans, et Stéphanie Livet, une ancienne aide-soignante de 40 ans, sont accusés d'avoir tendu un guet-apens à Anne Barbot dans le garage de son habitation à Vritz (Loire-Atlantique) dans la nuit du 15 au 16 mars 2013, avant de la frapper à la tête avec une bûche, de l'étrangler et de transporter son corps dans le coffre d'une voiture, ensuite incendiée en forêt de Saint-Michel-et-Chanveaux (Maine-et-Loire), à environ 15 km.

Avant la découverte des restes du corps de la victime dans la voiture calcinée, une dizaine de jours plus tard, Anne Barbot avait pris la tête des recherches pour retrouver son épouse, surnommée la "disparue de Vritz", collant des affiches avec sa photo et mobilisant le bourg de 700 habitants lors de marches blanches.

Les "amants diaboliques", qui entretenaient une relation extra-conjugale depuis fin 2010, étaient passés aux aveux huit mois plus tard, en novembre 2013, au terme d'une longue enquête.

Des proches et des anciens collègues d'Anne Barbot, caissière dans un supermarché, étaient présents à l'ouverture du procès, une photo de la victime en forme de médaillon collée sur le coeur.

"Aujourd'hui, la famille est toujours effondrée. Elle demeure meurtrie par la trahison de Didier Barbot. (...) On attend de sa part une forme de sincérité, qu'il n'a jamais montrée", a déclaré avant le début de l'audience Louis-René Penneau, qui défend la mère, l'une des soeurs, le beau-frère et les neveux et nièces d'Anne Barbot.

Les accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

Le verdict est attendu le 22 janvier.

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