NDDL : des milliers de manifestants disent non à l'aéroport
Plus de 10.000 opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, selon la préfecture, "plusieurs dizaines de milliers" selon les organisateurs, ont manifesté ce samedi 27, dans le calme, sur le site prévu pour le projet au nord de Nantes.
L'axe Nantes-Vannes, fermé à la circulation, est noir de monde sur plusieurs kilomètres, a constaté un journaliste de l'AFP au Temple-de-Bretagne (Loire-Atlantique), où les manifestants, partis de deux sites différents, se sont rejoints. Sur une passerelle enjambant l'axe routier, une grande banderole jaune proclamait "un aéroport à NDDL jamais".
"Cette manifestation est importante pour montrer notre détermination et montrer aux politiques que nous sommes les plus nombreux", a lancé un porte-parole de la Coordination des opposants à l'aéroport, Dominique Lebreton, dans une allusion au référendum annoncé le 11 février par François Hollande pour trancher sur ce projet d'aéroport vieux de près d'un demi-siècle, dont Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, a été désigné concessionnaire. "Nous avons le devoir de conserver ces terres et ces paysans pour produire l'alimentation de demain", a-t-il poursuivi, depuis un camion-tribune, avant de faire scander à la foule "Vinci dégage!"
Les opposants ont déjà réussi une démonstration de force le 9 janvier, en réunissant entre 7.200 et 20.000 personnes sur le périphérique nantais. Lors de la manifestation du 22 février 2014, entre 20.000 et 40.000 personnes avaient défilé à Nantes, donnant lieu, en parallèle, à des violences et des dégradations par plusieurs centaines de radicaux.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.