Nice : une agression d'une rare violence filmée et diffusée sur les réseaux sociaux

Les images sont d'une rare violence. La police de Nice a diligenté une enquête après la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux qui montre l'agression ultra-violente d'un homme dans ce qui apparaît être la cité azuréenne.

Sur la vidéo, tournée au smartphone, on peut voir au moins trois individus se féliciter d'avoir passer à tabac un homme qui gît inconscient sur le sol. Un des agresseurs va même lui asséner plusieurs violents coups de pieds à l'abdomen. Un passant tente de s'interposer pour mettre fin au lynchage mais il est également pris à partie par le groupe qui menace de s'en prendre à lui s'il intervient. Le témoin tente toutefois d'intervenir en se plaçant entre le groupe et la victime. Il disparait rapidement du cadre alors que les agresseurs continuent de se congratuler, se félicitant même d'avoir "tuer" leur victime.

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La vidéo se termine sur un gros plan où l'on voit l'homme au visage ensanglanté gisant à terre, inconscient, qui semble souffrir d'une blessure assez grave au niveau de la tête. On entend distinctement le groupe d'agresseurs se revendiquer de "Nice 06 000".

"Nous avons visionné cette vidéo sur laquelle on voit une personne se faire agresser par tout un groupe, mais ce n’est pas daté et le lieu n’est pas précisé", ont fait savoir les forces de l'ordre. Et d'ajouter: "Cela s’est-il passé cette nuit ou il y a trois ans, à Nice ou aux États-Unis, et qui a posté cette vidéo, ce sont tous les points que nous allons essayer d’éclaircir".

Selon Nice-Matin, "la scène se déroule dans le Vieux-Nice, devant le bureau de poste de la petite rue Louis-Gassin, à l'angle du cours Saleya". L'individu agressé pourrait être un sans-domicile fixe né en 1978 en Pologne, qu'un porche aurait formellement identifié. "Par ailleurs, des captures d'écran révélant le visage des protagonistes a été envoyée aux agents de terrain", souligne le quotidien.

La vidéo a été abondement relayée sur les réseaux sociaux, particulièrement Twitter et Instagram. En raison de son caractère extrêmement violent, France-Soir a décidé de ne pas la diffuser.

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