Nord : jugé pour avoir tué son bébé qui le dérangeait dans son jeu vidéo

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La rédaction de France-Soir
Publié le 04 novembre 2018 - 18:05
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La cour d'assises du Cher a condamné un médecin à 10 ans de prison pour le viol de 32 patientes
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Le père aurait voulu faire taire le bébé qui le dérangeait pendant sa partie de jeu vidéo.
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Le père du petit Djason, mort à six mois sous les coups, doit être jugé à partir de lundi à Douai (Nord). Il avait reconnu durant l'instruction avoir frappé son bébé qui pleurait et le dérangeait dans sa partie de jeu vidéo. Il risque 30 ans de prison.

Les explications du père lors de ses auditions avaient ajouté à l'horreur des faits pour lesquels il doit être jugé à partir de lundi 5 par la cour d'assises de Douai (Nord). Après avoir accusé le chien, le père de Djason, six mois, avait finalement reconnu l'avoir frappé car ses cris l'indisposaient alors qu'il était en train de jouer à des jeux vidéo. 

Le drame s'était noué dans la nuit du 29 au 30 janvier dernier à Denain, près de Valenciennes. La mère avait alors retrouvé son enfant inanimé sur le lit. Il avait succombé à plusieurs coups portés au thorax. Dans un premier temps, le père avait déclaré à sa compagne que le chien de la famille lui avait sauté sur la poitrine. Une version rapidement écartée par l'enquête. 

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L'homme avait alors avoué que Djason s'était mis à pleurer alors qu'il était en train de jouer à Call of duty (un jeu vidéo de tir à la première personne). Dérangé dans ses loisirs et n'arrivant pas à faire taire son fils, il l'avait frappé à plusieurs reprises."Je voulais juste qu'il arrête de pleurer", a-t-il déclaré aux enquêteurs.

L'instruction a révélé que dans les heures précédentes, l'homme aurait poussé sa femme contre le mur au cours d'une dispute. Elle aussi l'avait dérangé pendant sa partie de PlayStation.

L'instruction n'a pas retenu l'intention de tuer, c'est donc pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner que le père doit être jugé à partir de lundi. Des faits pour lesquels il encourt 30 ans de réclusion criminelle, s'agissant de violences commises sur un mineur de 15 ans par un ascendant. 

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