Nord : tortures extrêmes et dents arrachées, il subit une nuit d'horreur

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La rédaction de France-Soir
Publié le 18 octobre 2018 - 12:45
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Voiture de police à Paris, photo du 20 août 2018
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© GERARD JULIEN / AFP/Archives
La police a arrêté les deux hommes suspectés d'avoir perpétré les tortures.
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Vendredi, un jeune homme de 27 ans a été retrouvé blessé après s'être échappé d'une maison où il a été séquestré et torturé toute une nuit. Il a subi des sévices d'une cruauté inouïe, avec extraction brutale de plusieurs dents et tentatives de mutilation du sexe.

Le détail des tortures subies par la victime est à peine croyable, tant le jeune homme s'est retrouvé au centre d'un déchaînement de violence sadique.

Comme le rapporte France 3 Hauts-de-France, un homme de 27 ans a été retrouvé gravement blessé dans un bus vendredi 12 à Malo-les-Bains dans l'agglomération de Dunkerque. Pris en charge par les pompiers, l'homme va expliquer s'être échappé d'une maison à Capelle-la-Grande dans le Nord où il a subi une nuit d'enfer. L'homme a en effet été séquestré par deux individus âgés de 44 et 48 ans qui l'ont atrocement torturé toute la nuit. Le malheureux a eu quatre dents arrachées et présentaient de nombreuses entailles dans la région du scrotum et de l'anus. Le reste de son corps était recouvert d'écorchures.

Mais ce n'est pas tout. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime a peut-être échappé au pire puisque ses bourreaux, après lui avoir plongé la tête dans de l'urine aurait tenté de lui arracher le sexe, comme en témoigne des hématomes dans la région génitale. Il aurait également échappé à une énucléation brutale de l'œil à la petite cuillère.

Pourquoi un tel déchaînement d'horreur? Le motif demeure encore flou. La victime connaissait ses tortionnaires depuis peu, ayant fait leur connaissance lors d'une soirée festive et très arrosée. Ce serait une histoire de voiture encore peu claire, lors d'une nouvelle rencontre jeudi 11, qui aurait provoqué le déchaînement de sévices. Mais la thèse d'actes de cruauté purement gratuits n'est pas écartée.

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L'homme a finalement pu s'échapper vendredi matin. Les deux hommes n'étaient pas seuls dans la maison au moment des tortures. Deux femmes étaient présentes. Si elles n'ont pas empêché les violences sur la victime, elles ont décidé de le laisser partir profitant d'un moment d'absence des sadiques.

Les deux suspects –qui ont été arrêtés dans la foulée et placés en détention provisoire à l'issue de la garde à vue– sont bien connus de la justice: l'un avait été condamné en 1996 à 20 ans de prison pour meurtre et vol aggravés, le second, lui, à un casier judiciaire pour violences aggravées. L'un des deux suspects –qui restent présumés innocent– a reconnu partiellement les faits, l'autre nie toujours.

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