Notes de taxi : Agnès Saal entendue en garde à vue
Sa démission n'a pas arrêté les poursuites. L'ancienne directrice de l'INA Agnès Saal a été entendue mardi 15 dans le cadre de deux enquêtes ouvertes pour des notes de taxi de 40.000 et 38.000 euros lorsqu'elle était en poste à l'Institut national des archives et auparavant au Centre Pompidou. Selon Europe-1 qui dévoile l'information, la suspecte a été entendue sous le régime de la garde à vue.
La garde à vue a duré un peu plus de six heures, de 9h à 15h mardi. Un laps de temps qui a permis aux enquêteurs d'auditionner Agnès Saal sur deux affaires distinctes, bien que similaires, menées par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la police judiciaire parisienne.
L'affaire dite des "notes de taxi" a coûté sa place à Agnès Saal, qui a fini par démissionner sous la pression en avril dernier. Au total, lorsqu'elle dirigeait l'INA, elle a ainsi dépensé plus de 40.000 euros en dix mois, dont une partie imputable à son fils qui disposait de son code de réservation auprès de la compagnie G7. La fonctionnaire a fait savoir qu'elle a remboursé les montants correspondant à des déplacements privés.
Par la suite, en juin, c'était cette fois des notes de taxi de l'époque où elle était directrice générale au Centre Pompidou, entre janvier 2013 et avril 2014, qui sont ressorties. Un peu plus de 38.000 euros, cette fois, qui lui ont valu une nouvelle enquête pour des faits présumés de détournement de fonds publics par personne chargée d'une mission de service public.
L'avocat d'Agnès Saal n'a pour l'heure pas souhaité commenter les révélations d'Europe-1.
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