Nouveau gilet jaune dans le coma, gravement blessé à Bourges

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La rédaction de France-Soir
Publié le 18 janvier 2019 - 13:48
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Des gilets jaunes rassemblés à Bourges, le 12 janvier 2019
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© GUILLAUME SOUVANT / AFP
Un manifestant gilet jaune a été gravement blessé lors de l'acte 9 à Bourges, il a été placé dans un coma artificiel.
© GUILLAUME SOUVANT / AFP
Un manifestant gilet jaune a été gravement blessé à Bourges samedi. Ses jours ne sont pas en danger mais il a tout de même été placé dans un coma artificiel. L'IGPN, la police des polices, a été saisie pour faire la lumière sur l'affaire.

Un manifestant gilet jaune a été gravement blessé lors de la manifestation du samedi 12 à Bourges. Ses jours ne seraient pas en danger mais l'homme, dont l'identité n'a pas été révélée tout comme la nature de sa blessure, a tout de même été placé dans un coma artificiel.

Il se serait présenté lui-même à l'hôpital peu après avoir été blessé selon une source policière citée par LCI. Il a alors progressivement perdu l'usage de la parole.

Vu la gravité de ses blessures, le gilet jaune de 36 ans a été transféré à l'hôpital de Tours. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer dans quelles circonstances le manifestant a été blessé ainsi.

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Des enquêteurs sont chargés de visionner tous les films tournés ce jour là mais aussi de recueillir des témoignages de personnes présentes sur les lieux.

L'IGPN, surnommée "la police des polices", a quant à elle été saisie par le procureur de la République de Bourges Joël Guarrigue.

Samedi 12, pour l'acte 9 de la mobilisation, des groupes de gilets jaunes avaient appelé à se rassembler à Bourges et à Paris. Dans les deux cas, des violences avaient éclaté comme dans d'autres villes de France notamment Bordeaux où un gilet jaune, pompier volontaire, a été atteint à la tête par un tir de LBD.

Ce père de famille a par ailleurs aussi été placé dans un coma artificiel à sa prise en charge par les secours. Jeudi 17, il était en réanimation et son état de santé s'améliorait selon son épouse.

A Bourges donc, le centre-ville avait été interdit mais pas moins de 600 manifestants avaient réussi à y pénétrer. La police avait alors usé de grenades lacrymogènes, de tirs de LBD et de canon à eau pour répliquer aux jets de projectiles dont ils faisaient l'objet.

Lors de ces affrontements, 11 personnes dont deux CRS avaient été blessés selon la préfecture.

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