Nouveau suicide d'un gendarme dans le Var
C'est un nouveau drame qui vient de frapper la Gendarmerie nationale. L'un de ses membres s'est suicidé dimanche 7 à La Valette-du-Var, près de Toulon. On ignorait encore au lendemain des faits si ce geste pouvait avoir un lien avec la profession de la victime.
L'homme appartenait au peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig), unité "dont la vocation prioritaire est la lutte contre la délinquance de voie publique, menée de manière préventive et dissuasive, dans les secteurs et les périodes les plus sensibles, notamment nocturnes", précise le ministère de l'Intérieur.
Voir: Hauts-de-Seine: dans sa lettre de suicide, le gendarme accuse son supérieur
Selon L'essor de la gendarmerie nationale qui révèle l'affaire, l'homme a mis fin à ses jours à son domicile avec son arme de service. Ses collègues auraient découvert le corps. Aucune lettre de suicide n'avait été retrouvée ce lundi 8, les raisons de ce geste désespéré sont donc encore à définir. Selon la revue spécialisée, il s'agit du 28e suicide d'un gendarme depuis le début de l'année, qui serait donc déjà une année plus meurtrière que 2017 pour la profession.
Le taux de suicide chez les policiers et gendarmes est préoccupant depuis des années. Et 2017 a été une année particulièrement noire avec au moins 65 membres des forces de l'ordre qui ont mis fin à leurs jours.
Les policiers sont plus touchés par ces drames avec 49 victimes sur les 65. Une différence qui reste nette même en tenant compte des effectifs (quelque 140.000 policiers nationaux et 20.000 municipaux contre moins de 100.000 gendarmes). Dans 50% des cas, l’acte est commis avec l’arme de service.
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