Nouvelle fusillade à Marseille : un mort
C'est la quatrième victime de tirs dans la région Marseillaise en deux jours, la onzième de l'année, avec encore une fois le soupçon qu'un règlement de comptes soit à l'origine du crime. Un homme a été tué lundi par balle à la cité de la Paternelle, dans le 14e arrondissement de Marseille, a-t-on appris de source proche de l'enquête, moins de 48 heures après un triple homicide également dans les quartiers nord.
L'homme a été "touché au thorax", ont indiqué les marins-pompiers de Marseille. Depuis le début de l'année, 11 personnes ont été tuées par balle, contre 19 en 2015, dans l'agglomération marseillaise.
Selon la source proche de l'enquête, l'homme âgé d'une cinquantaine d'années a été atteint par plusieurs projectiles, sur un parking dans l'enceinte de la cité HLM qui fait face au Marché d'intérêt national (MIN) des Arnavaux. Les enquêteurs sont à la recherche de témoins de cet homicide qui s'est déroulé entre 10h30 et 11h00.
Samedi 2 au soir, trois hommes ont été tués dans la cité Bassens à quelques centaines de mètres de la Paternelle alors qu'elles regardaient, comme une douzaine d'autres personnes, un match de foot dans une épicerie de nuit au cœur de la cité.
Les enquêteurs s'orientaient pour cette affaire vers un règlement de comptes, l'implication de deux des trois victimes dans le trafic de drogue étant "assez établie". Le troisième homme décédé semble en revanche, selon une source proche de l'enquête, être une "victime collatérale".
A Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, presque tous les types de délinquance ont baissé en 2015. En revanche, le nombre d'homicides a sensiblement augmenté : 22 règlements de comptes ont été comptabilisés en 2013, 26 en 2014 et 21 en 2015. Ces faits ont provoqué la mort de 17 personnes en 2013, 18 en 2014 et 19 en 2015.
Suite au triple homicide de samedi 2, Bernard Cazeneuve avait rappelé "la détermination absolue du gouvernement à éradiquer la criminalité organisée".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.