Noyade d'un enfant à Châteauroux : prison avec sursis pour les surveillants

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La rédaction de France-Soir
Publié le 06 septembre 2018 - 18:59
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Une piscine publique
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Le maître-nageur chargé de surveiller la zone avait quitté son poste.
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Cinq maîtres-nageurs et animateurs d'un centre de loisirs ont été condamnés mercredi à des peines de prison avec sursis suite à la noyade d'un enfant dans la piscine municipale de Châteauroux en 2016. L'enfant a survécu mais reste lourdement handicapé. La responsabilité de la mairie a également été retenue.

Deux ans après les faits, l'enfant reste lourdement handicapé. Le tribunal de Châteauroux a retenu mercredi 5 la responsabilité de la ville et de plusieurs surveillants suite à la noyade en 2016 d'un enfant de trois ans survenue à la piscine à vagues de Belle-Isle. Des peines d'amende et de prison avec sursis ont été prononcées. Le procureur a considéré qu'il y avait eu un "cumul de fautes isolées".

L'enfant qui ne savait pas nager avait emprunté le grand toboggan de la piscine municipale et était resté sous l'eau à la sortie. Il n'avait pas été secouru assez vite pour éviter de graves séquelles. Le maître-nageur chargé de la surveillance de cette zone avait quitté son poste, préférant se concentrer sur une zone où il y avait selon lui plus d'enfants et donc plus de risques.

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Lors de cette sorite organisée par le centre de loisirs de La Valla, le dispositif de surveillance semblait pourtant conséquent. Pour une trentaine d'enfants étaient présents trois maîtres-nageurs dont un titulaire du brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, ainsi que deux animateurs du centre de loisirs.

Le tribunal a finalement condamné le maître nageur titulaire du BNSSA à 18 mois de prison avec sursis et l'un des animateurs à 12 mois de prison avec sursis pour "blessures involontaires". Les trois autres prévenus ont écopé de six mois de prison avec sursis. La mairie en tant que personne morale a de son côté été condamnée à 30.000 euros d'amende, également avec sursis. Il lui était reproché une organisation imprécise des rôles de chacun, ainsi que dans la condamnation de l'accès au toboggan.

Ce jugement intervient alors que la France a connu l'un des ses étés les plus meurtriers avec près de 500 noyades fatales.

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