Nudité et masturbation : des jeunes filles enregistrées à leur insu par un pervers sur Skype
"Il faut que je me fasse soigner". C'est l'aveu lâché par l'accusé qui a comparu devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour la détention de plus de 100.000 images et 10.000 vidéos de mineurs qu'il avait piégé sur Internet.
Selon La Dépêche du Midi qui rapporte les faits le suspect a été arrêté le 27 mars 2017 après avoir été piégé par un faux profil de jeune fille géré par les gendarmes chargés de traquer les cyber-prédateurs.
En enquêtant sur cet homme de 37 ans, habitant à Cugnaux (Haute-Garonne), les gendarmes vont découvrir chez lui une véritable collection de quatre ans de perversité en ligne. Des vidéos et des photos que l'homme enregistrait lui-même en piégeant ses victimes (mineures ou majeures). Il entamait un dialogue généralement via Skype, sans jamais se montrer personnellement, et obtenait alors des ses interlocutrices qu'elles se déshabillent voire se masturbent. Il enregistrait tout sans en informer les jeunes femmes ou les adolescentes qui s'étaient ainsi livrées.
"C'est une addiction. J'avais besoin d'avoir cela sous la main pour assouvir mes besoins" explique à la barre l'homme qui ne nie pas son implication.
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Parmi les victimes identifiées, cinq sont des mineures (y compris la "fausse" victime), une attraction assez récente du pervers, célibataire et expliquant s'être mal remis d'une rupture peu avant le début de ses agissements pervers.
Le trentenaire a finalement été condamné à trois ans de prison ferme, un suivi socio-judiciaire et une interdiction de rentrer en contact avec des mineurs. Placé en détention provisoire avant le procès, il est retourné derrière les barreaux à l'issue de l'audience.
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