L’épidémie de coronavirus a parfois des conséquences pour le moins insolites. Dans le comté de Lincolnshire, en Grande-Bretagne, le parc zoologique a dû écarter cinq perroquets gris qui passaient leur temps à insulter les clients.
Quel rapport avec la Covid-19 ? Il se trouve que la crise sanitaire pousse des propriétaires à donner leur animal à des structures spécialisées.
Véritable sanctuaire de perroquets, le Lincolnshire Wildlife Park s’est ainsi retrouvé avec, entre autres, cinq perroquets gris d’Afrique, venus de cinq maisons différentes.
Logiquement, la direction du parc animalier a décidé de leur faire passer ensemble la période de quarantaine. Mauvaise idée…
Les perroquets jaco passent beaucoup de temps à interagir socialement et sont les plus aptes à apprendre à parler. Le groupe a ainsi sympathisé durant la quarantaine, en s’apprenant mutuellement des obscénités.
Insultes et obscénités
Les oiseaux ont vécu l’amusement du personnel du parc devant leur langage grossier comme un encouragement. Et c’est ensemble qu’ils ont été exposés au public.
Deuxième mauvaise idée...
Moins de vingt minutes après l’ouverture du parc, le quintet a commencé par insulter le premier client qui venait admirer les nouveaux pensionnaires.
Quant au groupe de visiteurs qui a suivi, il a eu droit à une volée d’obscénités.
Si le public s’est montré amusé par la situation, la direction du parc a pris la décision de mettre les perroquets gris à l’abri des regards (et des oreilles). Le week-end approchant, de nombreux enfants allaient se promener dans les allées.
Nos paros grossiers se retrouvent donc dans un enclos retiré, en compagnie d’autres perroquets – le parc en abrite plus de 1000. Espérons que leurs congénères sauront leur apprendre les bonnes manières !