Orne : le "grand-père modèle" condamné pour inceste sur sa petite-fille
Un homme a été condamné pour inceste et détention d'images pédopornographiques jeudi 21 par le tribunal correctionnel d'Alençon. En 2016, il avait pris des photos de sa petite-fille de deux moins de deux ans, son sexe dans la main.
Son fils pensait jusque là qu'il était "un grand-père modèle, super avec ses petits-enfants". Un homme était jugé jeudi dernier pour inceste et détention d'images pédopornographiques au tribunal correctionnel d'Alençon, dans l'Orne.
Ce grand-père qui gardait "sa petite-fille une fois par mois minimum" avait pourtant "un comportement de perversion sexuelle".
C'est en 2016 que la vie de cette famille ordinaire a basculé. Alors qu'il gardait sa petite-fille âgée de moins de deux ans à son domicile de Longny-au-Perche: l'homme n'a pas pu contenir ses pulsions.
"J’ai été excité, j’ai baissé mon pantalon, elle a pris mon sexe dans sa main", a-t-il expliqué au tribunal, des propos rapportés par Le Perche. Le prévenu a ensuite expliqué avoir pris des photos avec son téléphone portable de cette scène puis d'une autre, avec son pénis près du visage de la petite.
A voir aussi: Accusé d'inceste, il lance une cagnotte pour financer sa défense
"Je ne sais pas ce qui m'a pris", a confié le grand-père qui depuis n'a plus de contact avec sa famille.
Mais personne n'a jamais rien su de cet acte jusqu'au jour où sa fille, tante de la petite victime, a découvert ces photographies enregistrées sur l'ordinateur familial.
Persuadée d'avoir reconnu sa nièce elle a tenté d'évoquer la question avec son père, qui a visiblement éludé le sujet. L'adolescente n'a pourtant pas voulu en rester là et a averti sa mère qui alertera les forces de l'ordre.
Les enquêteurs retrouveront "des revues pour adultes, des accessoires, des sex-toys" mais aussi "des tas" de photos à caractère pédopornographique. La petite fille, qui n'a pas subi de viol selon les médecins, y était mise en scène mais pas seulement.
A son procès, l'homme a tenté d'expliquer que ces photos avaient pu se retrouver là par hasard et a souligné ses faibles connaissances en informatique avant de finalement avouer qu'il avait bien consulté des sites illégaux.
Il a finalement été condamné à six mois de prison avec sursis ainsi que d'une mise à l'épreuve de trois ans et d'une obligation de travail et de soins. Son nom a aussi été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.
A lire aussi:
Nièvre: le procès d'un "malade mental dangereux" accusé d'inceste
Indre: soupçonné d'inceste, il se suicide avant son procès
Yonne- Inceste, viol et "examen gynécologique": procès de l'horreur familiale chez "les Thénardier"
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.