Paris : 3 personnes entre la vie et la mort après avoir absorbé de la drogue en discothèque
Nuit tragique aux Nuits Fauves à Paris. Trois personnes ont été hospitalisées dans un état grave ce vendredi 22 après avoir consommé des produits stupéfiants ressemblant à du GHB, la "drogue du violeur", dans la discothèque situé Cité de la mode et du design dans le 13e arrondissement de la capitale.
Ce sont en premier lieu deux jeunes femmes de 18 et 20 ans qui ont fait un malaise aux alentours de 2h30 du matin. Prise en charge par le Samu, qui a décidé de les placer en coma artificiel, elles ont été hospitalisées en urgence.
Lors de l'intervention des secours, la troisième victime, l'homme en garde à vue, s'est présenté au personnel du Samu avant de perdre connaissance et d'être hospitalisé à son tour. Transporté à l'hôpital Necker, son pronostic vital est engagé. Selon le site Actu 17, l'individu se trouvait "en possession d'un flacon s'apparentant à du GHB". Des témoins affirment qu'il en aurait fourni aux deux jeunes femmes. Des analyses toxicologiques ont été ordonnées sur les trois victimes.
La situation est d'autant plus intriguante que la boite de nuit en question, qui ne dispose pas de vidéosurveillance, ne devait pas être ouverte. En effet, les Nuits fauves ont une interdiction d’exploitation du tribunal civil en date du 18 octobre dernier avec une astreinte de 20.000 euros par infraction, c’est-à-dire par soirée.
Voir aussi - La drogue du violeur: une vidéo choc pour prévenir des dangers du GHB (vidéo)
Dans un communiqué, la direction de la Cité de la mode et du design a indiqué que "la société Wanderlust exploitante de Nuits fauves est restée sourde à tous les courriers de la Cité de la mode et du design". Cette dernière a dit mettre "tout en œuvre pour assurer la sécurité de nos visiteurs 24h/24 et 7 jours sur 7" et "respecter les normes de Vigipirate et engage 1,5 million d'euros annuel pour la sécurité de la Cité".
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violences volontaires par administration de substances nuisibles", confiée à la Brigade des Stupéfiants de Paris. Dans le même temps, le préfet de police Michel Delpuech a ordonné la fermeture administrative de l'établissement pour un mois.
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