Paris : trois Gilets jaunes interpellés pour avoir tabassé un automobiliste
Un automobiliste a été agressé samedi 27 en marge d’une manifestation des Gilets jaunes à Paris. Trois manifestants ont été interpellés et placés en garde à vue.
L'Acte 37 des Gilets jaunes, malgré une mobilisation très faible, a été marquée par plusieurs épisodes de violences. A Paris, trois participants à la mobilisation ont été interpellés et placés en garde à vue pour avoir violemment agressés un automobiliste pour un motif futile. La victime a été hospitalisée pour une blessure à la cheville. Néanmoins, ses agresseurs pourraient être plus nombreux que le nombre d'interpellés.
Comme le rapporte le jour-là Le Point, les faits ont eu lieu samedi vers 19h30 au niveau de la place de la République. Un automobiliste a été pris à partie par des Gilets jaunes alors qu'il voulait dégager la chassée d'un vélo et d'une trottinette jetée là par un manifestant. Au moins une cinquantaine des personnes s'en sont pris à lui selon LCI. Une équipe de policiers de la brigade anti-criminalité sont intervenus pour extraire la victime qui a été prise en charge par les secours.
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Les pompiers l'ont conduite à l'hôpital où elle a été admise pour une fracture de la cheville.
Les forces de l'ordre ont réussi à interpeller trois individus qui ont pris part à ce lynchage. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux du commissariat du 4e arrondissement. Dimanche dans l'après-midi, ils étaient toujours entendus pour "violences volontaires aggravées".
Autre manifestation des "Gilets jaunes" ayant dégénéré: celle de Perpignan qui a rassemblé "un peu moins de 200 personnes, dont 50 à 70 violentes", selon la préfecture des Pyrénées-Orientales. La permanence du député local, le LREM Romain Grau, a été prise pour cible par des manifestants qui ont cassé les vitres et tenté de mettre le feu au local où il se trouvait, des actes condamnés par plusieurs responsables politiques.
Voir:
Permanence d'un député LREM "saccagée" à Perpignan: enquête en cours, pas d'interpellation
Garde à vue levée pour Jérôme Rodrigues, soupçonné de violences conjugales
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