Paris : un drone a survolé le palais de l'Elysée dans la nuit de jeudi à vendredi

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 20 janvier 2015 - 14:33
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Drone civil en vol
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©Don McCullough/Flickr
Une enquête a été ouverte et confiée à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens.
©Don McCullough/Flickr
Un drone aurait brièvement survolé le palais présidentiel en fin de semaine dernière, selon les témoignages de policiers en faction sur place. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.

Après les centrales nucléaires, le palais de l'Elysée. Selon une information de la chaîne d'information en continu iTELE, révélée ce mardi, un drone aurait survolé la résidence présidentielle dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16.

Vers deux heures du matin, cette nuit là, des policiers en faction devant le palais de l'Elysée (8e arrondissement de Paris) repèrent le petit appareil d'aéromodélisme. De leur poste de garde situé avenue de Marigny, ils ont vu arriver l'engin, ressemblant à un hélicoptère à quatre hélices, venant de la place Beauvau.

Volant à une trentaine de mètres de haut, l'appareil a ainsi survolé brièvement le palais présidentiel par le mur ouest, avant de partir en direction de la place de la Concorde en suivant le parcours de la rue du Faubourg Saint-Honoré.

Toujours selon iTELE, il s'agirait d'un engin "trop léger pour transporter la moindre charge explosive". L'hypothèse d'un acte terroriste aurait ainsi été écartée. Plaisanterie, malveillance ou simple erreur, aucune autre piste n'est écartée, d'autant que l'appareil qui a effectué le survol peut "être doté d'une caméra".

Autre indice relevé, le drone en question serait d'un modèle "de faible portée, téléguidée à distance réduite". L'auteur des faits, qui devait ainsi se situer près des lieux, aurait pu être repéré par des témoins ou filmé par des caméras de surveillance.

Une enquête pour "conduite d'un aéronef non conforme avec les règles de sécurité", a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens, qui a créé une cellule d'enquête sur les drones. Les deux policiers témoins des faits ont été entendus.

Ces faits surviennent alors que, depuis le mois d'octobre dernier, plusieurs centrales nucléaires françaises ont été survolées sans autorisation et à de nombreuses reprises par des drones. La dernière alerte de ce type remonte au samedi 3 janvier.

 

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