Paris-Versailles : trafic des trains totalement coupé suite aux intempéries, le RER C menacé

Plus aucun train ne circule entre Paris et Versailles (TER, Transilien) depuis mercredi soir. Les intempéries de ces derniers jours ont ainsi entraîné un début d'affaissement d'une chaussée surplombant les rails au niveau de Meudon. Un mur soutenant les voies y menace également de s'effondrer.

C'est une "simple" fissure qui est en cause. Les fortes pluies de ces derniers jours ont entraîné un affaissement de la chaussée à Meudon (Hauts-de-Seine), près des lignes des trains Transilien et TER. Par mesure de sécurité, un mur de soutènement des voies menaçant de s'effondrer, le trafic a été totalement arrêté depuis mercredi 1er au soir entre les gares de Versailles et Paris Montparnasse. Une ligne empruntée par plus de 130.000 voyageurs par jour.

Ce "très gros incident", dixit Guillaume Pépy, président de la SNCF, a été signalé mercredi soir. Un début d'affaissement a ainsi été signalé par les pompiers. Dépêchés sur place, les équipes techniques ont également constaté qu'un mur soutenant les voies était fissuré, menaçant de s'effondrer. Le préfet a alors immédiatement décidé de suspendre la circulation dans cette zone où circulent habituellement environ 350 trains par jour.

"L’écart entre les failles, provoquées par les fortes pluies ou peut-être une rupture de canalisation, augmente de 4 centimètres par heure. Le risque est donc très fort", a ainsi prévenu Patrick Jeantet, directeur SNCF réseaux, cité par le site d'information départemental 78actu.

Des travaux de réfection ont été commandés mais, compte tenu de l'importance du chantier, ne pourraient permettre le rétablissement que lundi prochain, le 6 juin. Au mieux.

Et les perturbations pourraient s'étendre au réseau du RER C. Suite aux crues de ces derniers jours, qui ont entraîné une montée des eaux de près de 4,5 mètres à Paris, la ligne intramuros est ainsi menacée. "La Seine a atteint un niveau très élevée. Si son niveau dépassait 5,75 mètres, nous serions obligés d’interrompre le RER C dans Paris", a ainsi souligné Guillaume Pépy. En effet, au-delà de ce chiffre, l'eau pourrait se déverser sur les rails.