Accusée d'avoir empoisonné ses amants âgés, la "veuve noire" Patricia Dagorn devant les assises
Elle a déjà été condamnée une première fois pour des faits similaires en Haute-Savoie. Patricia Dagorn, la "veuve noire" va maintenant faire face à une cour d'assises des Alpes-Maritimes. Cette femme de 57 ans est en effet accusée d'avoir empoisonné des hommes âgée dont elle était la "compagne". Pour les malheureuses victimes, les ennuis commençaient peu après la signature d'une procuration ou l'acceptation d'une donation en faveur de la "veuve" noire. En février 2011, une première victime, Francesco Filippone, meurt quelques mois après une idylle avec la quinquagénaire, qui a encaissé lors de cette aventure un chèque de 20.000 euros. En juillet 2011, c'est Michel Kneffel, un sexagénaire, qui meurt subitement. L'homme vivait maritalement avec Patricia Dagorn.
Deux autres personnes se sont portées parties civiles au procès. Agés respectivement de 91 et 82 ans, ces victimes assurent avoir été empoisonnées par l'accusée, qui se servait notamment d'agences matrimoniales pour faire la connaissance d'hommes âgés ravis de pouvoir fréquenter une femme qui semblait leur témoigner de l'empathie.
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Patricia Dagorn nie les faits qui lui sont reprochés, même si les expertises psychiatriques réalisées ne sont pas tendres avec elle, la décrivant comme vénale et sans scrupule.
L'accusée a été condamnée a cinq ans de prison en Haute-Savoie en 2013 pour vol, escroquerie et séquestration sur la personne d'homme âgé chez qui elle était hébergée en échange de services sexuels. Lors de son arrestation, ce sont des chéquiers, des cartes vitales, des copies de papiers d'identité et des RIB d'une dizaine de personnes qui ont été découverts.
Patricia Dagorn avait déjà été condamnée une première fois en compagnie de son ex-mari dans une affaire d'escroquerie avec l'organisation de faux lotos. La quinquagénaire risque la prison à perpétuité.
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