Pédophilie dans le foot : la FFF va renforce les contrôles des antécédents
La Fédération française de football va désormais consulter les casiers judiciaires des bénévoles. Cela afin de minimiser les risques d'agressions pédophiles.
Dans la lignée du scandale de pédophilie de Villefontaine, la question de la vérification des antécédents de toutes les personnes travaillant au contact avec des mineurs est devenue une préoccupation de premier ordre dans la lutte contre la pédophilie.
Plusieurs affaires ont depuis éclaté dans le monde du sport. La Fédération française de football a donc décidé de renforcer les contrôles en la matière. Certains employeurs peuvent en effet demander, avant d'embaucher une personne, à consulter une partie de son casier judiciaire. Mais ces vérifications devraient désormais s'appliquer aux bénévoles de l'institution.
Voir: Doubs - l'entraîneur violait les jeunes joueurs de rugby, il nie être pédophile
En concertation avec le ministère des Sports et le ministère de la Justice, la FFF va désormais vérifier les antécédents des dirigeants, entraîneurs, éducateurs ou éducateurs, même s'ils ne sont pas salariés, dès lors qu'ils officient dans les clubs de football amateur et sont donc susceptibles d'être au contact des mineurs.
Testée dans un premier temps dans le Val-de-Loire, la mesure de vérification devrait à terme s'appliquer à 400.000 bénévoles.
La question avait notamment été soulevée après la condamnation d'un entraîneur britannique. En février 2018, Barry Bennell, qui avait dirigé des équipes de jeunes dans plusieurs clubs dont ceux de Crewe Alexandra (aujourd'hui en 4e division en Angleterre), Manchester City et Stoke City, avait été condamné à 30 ans d'emprisonnement pour des sévices sexuels infligés à l'encontre de douze garçons entre 1979 et 1991. La France n'a pas été épargnée par des affaires similaires.
Lire aussi:
Pédophilie: 6 ans de prison pour un ex-entraîneur britannique de foot
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.