Pour le Gilet jaune Maxime Nicolle le sionisme est "raciste"

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La rédaction de France-Soir
Publié le 22 février 2019 - 17:40
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Maxime Nicolle a déclaré: "C'est le sionisme qui est raciste, pas l'antisionisme".
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Nouvelle polémique en vue pour le Gilet jaune Maxime Nicolle. Lors d'un live jeudi sur les réseaux sociaux, il a déclaré: "C'est le sionisme qui est raciste, pas l'antisionisme. C'est raciste, c'est même pire que ça, parce que quand on s'y intéresse, c'est vraiment dégueulasse".

 

Si Emmanuel Macron s'est prononcé mardi contre la pénalisation de l'antisionisme, il a fait savoir mercredi soir lors du dîner du Crif qu'il voulait inclure l'antisionisme dans la définition officielle de l'antisémitisme, soufflant ainsi le chaud et le froid. Une volonté décriée par le leader Gilet jaune Maxime Nicolle.

Lors d'un live sur sa page Facebook jeudi, cette figure controversée du mouvement de contestation a fait savoir que, de son point de vue, "c'est le sionisme qui est raciste, pas l'antisionisme".  "C'est raciste, c'est même pire que ça, parce que quand on s'y intéresse, c'est vraiment dégueulasse", a-t-il ajouté, détaillant que "c'est l'Etat qui dit qu'on peut être raciste, mais pas avec n'importe qui".

"On peut être raciste envers les roux, par exemple, ou avec une certaine catégorie de personnes à partir du moment où c'est dit par une idéologie sioniste", a précisé celui qui se fait également appelé Fly Rider. Le jeune homme laisse entendre s'être fait son idée sur le sionisme sur internet. "N'allez pas sur Wikipédia parce que c'est très neutre. Allez vraiment voir ce qui se passe là dessus, c'est un truc à gerber", a-t-il conseillé à ses fans.

Lire aussi - Antisémitisme: "Nous allons adopter une résolution" sur l'antisionisme (Guerini, LREM)

Née au 19e siècle et théorisée par Theodore Herzl, elle vise à promouvoir la création d'un foyer national juif en terre d’Israël. À l’origine, l’écrivain austro-hongrois, marqué par l’affaire Dreyfus, soutenait l’idée que les juifs ne pouvaient s’assimiler dans leur pays, qu’il fallait leur donner un État pour qu’ils puissent s’y rassembler.

Ce mouvement fut à l'origine d'une immigration importante des juifs en Palestine à la fin du 19e siècle (marquée par des vagues de pogroms en Europe de l'Est et en Russie tsariste) et au du début du 20e siècle puis il prit une part importante à la création d'un Etat juif au sortir de la Seconde Guerre mondiale avec pour aboutir à la création d'Israël en mai 1948. Depuis le terme sionisme tend à désigner, notamment pour ses opposants, à la politique de colonisation israélienne en Cisjordanie et dans les Territoires occupés.

Voir:

Pénaliser l'antisionisme: pas une solution pour Macron et la plupart des groupes politiques

Quatennens (LFI): "Pas une bonne idée" d'intégrer l'antisionisme dans la définition de l'antisémitisme

La France va mettre en œuvre une définition de l'antisémitisme intégrant l'antisionisme

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