Primaire à droite : SOS Papa interpelle les candidats sur la résidence alternée
L'association SOS Papa a appelé tous les candidats à la primaire de la droite, qui se retrouvent ce ce jeudi 17 au soir pour un ultime débat télévisé, à se positionner sur le sujet de la résidence alternée des enfants en cas de séparation. L'association a écrit le 20 octobre aux sept candidats, leur demandant s'ils soutenaient le principe de la résidence de l'enfant "fixée au domicile de chacun des parents", explique-t-elle sur son site internet. Ceci avait fait l'objet d'un amendement présenté en mai 2016 par l'UDI, mais auquel le gouvernement s'était opposé. Dans une réponse reçue ce jeudi par l'association, Alain Juppé, favori des sondages, se dit "favorable à cet amendement" et apporte son soutien au "principe d'égalité entre les deux parents". Il souligne être "également attaché au principe supérieur de l'intérêt de l'enfant, selon lequel il faut parfois tenir compte de chaque situation particulière avant de trancher sur ces questions de la vie familiale".
"Nicolas Sarkozy est favorable à votre proposition de poser un principe d'égalité parentale, dans l'intérêt de l'enfant", a pour sa part répondu le coordinateur de campagne de l'ex-chef de l’État, Gérald Darmanin. Selon SOS Papa, Bruno Le Maire a répondu "de façon encourageante" en reconnaissant "les bienfaits d'une véritable coparentalité" et les "dysfonctionnements actuels". Les autres candidats n'ont pas répondu. Selon l'association, Jean-Frédéric Poisson s'est montré hostile à la résidence alternée lors de récents débats à l'Assemblée nationale.
Estimant que chaque situation doit être examinée au cas par cas en fonction de "l'intérêt supérieur de l'enfant", l'actuelle majorité s'est plusieurs fois opposée à ce que la résidence alternée devienne la règle pour les enfants de couples séparés, principe réclamé par de nombreuses associations de pères. En 2013, une étude du ministère de la Justice avait montré que 71% des enfants de parents passés devant un juge résident chez la mère, 12% chez le père et 17% sont en résidence alternée.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.