Quatre personnes en garde à vue pour avoir massacré et empalé un chien
C'est un acte d'une extrême cruauté qui aurait été perpétré "gratuitement". Trois hommes et une femme ont été placés en garde à vue à Lens pour s'être livrés à des actes de torture et avoir tué un chien. L'animal supplicié a été découvert à Liévin mercredi 2 par un promeneur.
Selon France 3 Hauts-de-France, qui révèle l'information, l'individu qui a découvert le chien au niveau du terril de Calonne a déclaré que l'animal avait été "massacré". Il avait les viscères apparents et présentait plusieurs traces de perforation sur le corps. En effet, le canidé, de race cane corso, a été retrouvé empalé sur un arbre. "Il était empalé sur un arbre, par l'estomac... on a cassé la branche pour le mettre au sol. Le chien avait été massacré", ont expliqué les policiers en charge des investigations.
Trois personnes ont été interpellées, mercredi 16 dont les propriétaires de l'animal. Un autre individu a été appréhendé le lendemain. Tous contestent les faits de "sévices à animal" et "actes de cruauté" qui leur sont reprochés.
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Selon une source proche du dossier qui a témoigné à la chaîne de télévision, les propriétaires du cane corso auraient confié l'animal à d'autres personnes, ne souhaitant plus s'en occuper. Puis ces dernières l'auraient tué "gratuitement" pour s'en débarrasser. "Le chien, qui avait déjà un œil crevé avant les faits, avait été détenu par différentes familles, depuis sa naissance il y a 4 ans", souligne France 3.
Plusieurs associations de défense des animaux, dont la SPA, ont d'ores et déjà annoncé porter plainte et se constituer parties civiles dans ce dossier. Les quatre gardés à vue pourraient être déférés et jugés en comparution immédiate ce vendredi après-midi.
L'auteur de sévices graves ou d'actes de cruauté encourt à titre principal une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Des peines complémentaires sont également prévues: il en va ainsi de l'interdiction de détenir un animal et d'exercer une activité professionnelle ou sociale en relation avec l'activité qui a facilité la commission de l'infraction.
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