Roissy : nouvelle opération escargot de VTC et Loti
Les chauffeurs de VTC et Loti (transports collectifs sur réservation) ont repris leur mouvement lundi matin en entravant à nouveau l'aéroport parisien de Roissy, comme ils l'avaient déjà fait vendredi, a-t-on appris de source aéroportuaire.
Environ 70 véhicules bloquent une route permettant l'accès aux terminaux 1 et 3, selon cette source. La police aux frontières ayant négocié une voie de circulation, les usagers passent au compte-goutte, permettant à l'aéroport de ne pas être totalement engorgé. La préfecture de police de Paris a tweeté: "circulation, difficultés d'accès à l'aéroport de Roissy".
La mobilisation fait suite à un appel sur Facebook. Les chauffeurs, qui se sont retrouvés à 05h sur le parking d'un supermarché à Stains (Seine-Saint-Denis), sont partis vers 05h en direction de l'A1, qui dessert l'aéroport, selon la source aéroportuaire.
A l'origine de cette grogne, les assurances données par le gouvernement aux taxis la semaine dernière après un mouvement de colère de la profession, en particulier des "contrôles incessants" pour traquer les chauffeurs qui effectueraient des courses de type VTC sans habilitation.
Les plateformes de réservation électroniques de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) via des applications, comme Uber, SnapCar et Chauffeur-Privé, ont en effet en partie recours à des conducteurs qui détiennent des licences Loti, plus faciles jusqu'ici à obtenir que les cartes de VTC.
La préfecture de police de Paris a mis en garde samedi les chauffeurs de taxis et de VTC, expliquant qu'elle avait relevé des dizaines d'infractions lors d'opérations de contrôle et lors de manifestations et prévenant que "ces contrôles et sanctions se poursuivront avec fermeté".
En outre, dans le cadre des manifestations des taxis et des VTC ces deux dernières semaines, la préfecture a interpellé 111 personnes et constaté 37 infractions au code de la route, dont 22 entraves volontaires à la circulation.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.