Saint-Etienne : deux adolescentes radicalisées projetaient d’attaquer un commissariat

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La rédaction de France-Soir
Publié le 04 décembre 2018 - 13:37
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Le commissariat de police des Lilas, le 16 octobre 2018 en Seine-Saint-Denis
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© Bertrand GUAY / AFP
Deux adolescentes ont été interpellées début novembre après avoir projeté d'attaquer au couteau le commissariat centrale de Saint-Etienne.
© Bertrand GUAY / AFP
Deux adolescentes, de 14 et 17 ans, ont été interpellées début novembre après avoir projeté d'attaquer au couteau le commissariat central de Saint-Etienne. Les deux mises en examen sont présentées comme "radicalisées".

C'est la vigilance des familles des mises en cause qui a permis de déjouer ce projet aux accents terroristes. Deux adolescentes, âgées de 14 et 17 ans, ont été mises en examen pour participation et association de malfaiteur en vue de commettre un crime. Elles sont soupçonnées d’avoir projeté d’attaquer au couteau le commissariat central de Saint-Etienne (Loire).

Selon les informations du Progrès, qui révèle les faits, c’est la famille de la plus jeune qui a donné l’alerte, via le numéro vert de la plate-forme de signalement du Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR). L'alerte avait été envoyée au parquet de Saint-Etienne qui a confié une enquête à la police judiciaire de la ville.

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Les forces de l'ordre ont rapidement procédé à l'interpellation de la jeune fille qui a reconnu les faits qui lui sont reprochés en garde à vue. Les enquêteurs estiment qu'elle aurait pu avoir accès à des armes à feu. Elle a été placée sous contrôle judiciaire.

L'autre jeune femme, âgée, de 17 ans et présentée comme le contact de la première suspecte, est une "convertie" qui réside à Bourgoin-Jallieu. Egalement radicalisée, elle a nié les faits et a été placée en détention provisoire.

Les deux complices avaient prévu d'attaquer les forces de l'ordre avec des couteaux. Elles ne seraient pas passées à l’acte car la plus âgée des deux aurait renoncé, précise le quotidien régional. Une information judiciaire a été ouverte à leur encontre pour participation et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime.

Selon l'article 450-1 du Code pénal, de tels faits sont punis de 10 ans de prison et 150.000 euros d'amendes.

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