Salah Abdeslam : son frère Mohamed cerveau d'un braquage à Molenbeek
Le 23 janvier dernier, deux employés de la mairie de Molenbeek-Saint-Jean (Belgique) ont été braqués alors qu'ils étaient en train d'apporter la recette communale à la banque. Montant du butin: 68.000 euros.
Un homme masqué et armé d'un couteau avait menacé ces deux personnes et les avait forcées à lui remettre la totalité de l'argent, avant de prendre la fuite.
Placé sous mandat d'arrêt peu de temps après les faits, le frère de Salah Abdeslam, Mohamed, a reconnu être le cerveau du braquage, selon une information révélée par le média belge Sud Info jeudi 14.
Un deuxième suspect, Youssef B., avait également été placé sous mandat d'arrêt, et portait un bracelet électronique (comme Mohamed Abdeslam) depuis le 24 mai dernier.
Lire aussi: Perpétuité réelle - Salah Abdeslam peut-il être condamné "à vie" en France?
En février, Mohamed Abdeslam -qui avait été soupçonné car il avait récemment été licencié de son emploi à la mairie (il connaissait les procédures de transfert d'argent)- avait été placé en détention provisoire mais niait toute implication dans le vol. Jusqu'à tout récemment donc.
Puisque le frère de Salah Abdeslam (l'unique suspect des attentats du 13 novembre 2015) est donc passé aux aveux devant un juge d'instruction belge, chargé d'instruire cette enquête. Il a été inculpé pour vol avec violence.
Pierre-Raphaël Collignon, l'un des employés communaux agressés, a lui été inculpé pour complicité. Il aurait transmis des informations (date, heure et lieu de transfert de la recette communale) à Youssef B., qui serait donc l'homme masqué auteur du braquage. Ce dernier n'a pas avoué les faits.
Dans cette affaire, un dernier point reste à éclaircir: l'implication exacte de la deuxième personne "agressée" par Youssef B., qui est en réalité une ex-petite amie de Mohamed Abdeslam.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.