Scandale Transavia : une hôtesse tenait le journal de ses frasques sexuelles en service, son mari menace de le révéler
L’adaptation cinématographique pourrait s’intituler: Le journal intime d’une hôtesse de l’air. Mais la réalité fait beaucoup moins rire la compagnie Transavia, l’opérateur low-cost conjointement détenu par Air France et la compagnie hollandaise KLM. Une hôtesse de l’air néerlandaise a en effet soigneusement consigné dans un journal intime ses relations sexuelles, apparemment nombreuses, qu’elle aurait eu durant ses années passées dans la compagnie. Or, le mari qui est tombé sur le document, et qui n’a visiblement guère apprécié le contenu, menace maintenenant de le rendre public.
Et au-delà de la légereté de l’histoire, les informations que le mari pourrait dévoiler sur les ébats intimes de sa femme volage pourraient mettre l’entreprise dans l’embarras. L’hôtesse de l’air âgée de 46 ans, qui occupait la fonction de commissaire de bord (ce qui lui donnait la repsonsabilité de l’ensemble du personnel navigant commercial d’un avion) a noté avec exactitude les détails de son tableau de chasse. Y figurent donc, selon les premiers détails fuitant, une liste très précise des étreintes multiples, incluant le nom du partenaire, la date et le "contexte". Avec des cas particulièrement embarassants, comme des échanges sexuels avec un pilote, à l'intérieur du cockpit.
Gêné, Transavia a riposté… en portant plainte contre le mari trompé, sans doute pour le dissuader de jouer la carte de la transparence et éviter le scandale. Un jugement doit être rendu le 24 octobre prochain concernant l’atteinte à la vie privée du personnel qu’un tel lavage de linge sale représenterait. Sauf qu’entre temps la presse néerlandaise a eu vent de l’histoire et s’en donne aujourd’hui à cœur joie. Autrement dit, même si la justice interdit la divulgation du contenu, les médias locaux se sont déjà largement emparés de l’histoire. Si le mari divulgue les information dans le détail, c’est une crise de management qui vendra, en plus, se rajouter au scandale.
Mais qu’on se rassure, la compagnie l’a certifié suite à des inquiétudes de certains médias sur la sécurité des vols où le personnel se laisse aller à leurs pulsions à 30.000 pieds: selon la presse locale, une enquête interne lancée par la compagnie aurait conclu que les passagers n'avaient couru aucun danger.
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