Seine-Maritime : le patron d'un kebab de Dieppe devant la justice, il est accusé d'avoir violé plusieurs employées

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 03 octobre 2017 - 09:52
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L'homme nie les faits qui lui sont reprochés.
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Depuis lundi, un homme de 52 ans comparait devant la cour d'assises de Seine-Maritime pour répondre de multiples viols sur d'anciennes employées de son restaurant de type "kebab". Il nie les faits qui lui sont reprochés.

L'homme nie tout les faits qui lui sont reprochés à la barre. La liste des accusations est pourtant longue. Le procès d'Alex Arslan, 52 ans, s'est ouvert lundi 2 devant la cour d'assises de Seine-Maritime. Le quinquagénaire, gérant jusqu'en 2013 d'un restaurant de type "kebab" comparait en effet pour le viol de quatre de ses anciennes employées (dont deux considérées comme des "personnes vulnérables"). A cela se rajoute deux tentatives et une agression sexuelle imposée à une personne vulnérable, ainsi qu’une atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation de l’image d’une personne.

Les femmes qui se déclarent victimes ont travaillées dans le restaurant "Efes Kebab", rue Victor Hugo à Dieppe, et n'étaient généralement pas déclarées.

Lors de la première journée d'audience rapportée par le journal Paris-Normandie, c'est un portrait bien peu flatteur de l'homme qui a été dressé par son épouse venue témoigner. Mariés en 1991 et divorcés en 2014, parents de six enfants, le couple n'a pourtant plus de vie maritale depuis 2009 assure l'épouse. Qui explique que cela n'a pas empêché son ex-époux de mettre la main sur ses économies pour ouvrir son affaire à cette date.

Plus gênant pour l'accusé, l'ancienne Madame Arslan décrit un époux certes "pas très courageux" et qui "dépensait beaucoup d'argent au casino", mais elle évoque surtout un homme qui imposait des relations sexuelles profitant parfois de l'état de sommeil de son épouse qui prenait des somnifères.

L'accusation suspecte en effet que l'ancien patron de snack ait pu utiliser des narcotiques pour endormir ses victimes et abuser d'elles. La journée de mardi sera en effet consacrée à l'audition des femmes qui reviendront notamment sur les "trous noirs" dont elles se sont réveillés pour découvrir qu'elle avait subi un rapport sexuel. Alex Arslan, lui, devra dire pourquoi les enquêteur ont retrouvé chez lui des produits proches GHB dite "drogue du violeur" et fréquemment utilisée dans des affaires similaires.

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