VIDEO - Sexe en prison : derrière les images de fellation à un détenu, la place des surveillantes

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La rédaction de France-Soir
Publié le 17 juillet 2018 - 12:58
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La fellation de la surveillante pénitentiaire.
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La surveillante accusée d'avoir fait une fellation à un détenu était en formation.
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L'administration pénitentiaire fait face au scandale suite à la vidéo de cette surveillante pénitentiaire en formation qui a prodigué une (brève) fellation à un détenu. Les femmes sont un élément essentiel pour maintenir des effectifs qui ne parviennent plus à faire face à la hausse du nombre de détenus.

La vidéo a fait un buzz pour le moins embarrassant sur les réseaux sociaux. Dans une courte séquence, on peut y voir une jeune femme surveillante de prison (en réalité en formation) semblant inspecter la cellule d'un détenu torse nu, Elle jette un œil dans le couloir pour vérifier que personne ne passe avant finalement, après quelques mots inaudibles échangés, de s'agenouiller pour prodiguer une fellation au détenu.

Les images, tournées à la prison de Sequedin près de Lille, sont difficiles à authentifier précisément. L'acte sexuel est bref et n'apparaît pas dans le champ de la caméra du téléphone mobile. L'administration pénitentiaire a malgré tout ouvert une enquête suite à ces images gênantes pour l'institution.

La directrice de l'ENAP, Ecole nationale de l'administration pénitentiaire, a demandé l'interruption de sa formation et une procédure disciplinaire a été engagée contre la jeune femme.

Auparavant cantonnées aux prisons pour femmes, les surveillantes pénitentiaires ont le droit de travailler dans des quartiers masculins depuis une réforme de 1983 (qui a aussi mis fin aux uniformes pour les détenus). Légalement, elles n'ont cependant pas le droit de procéder à une fouille au corps sur des détenus hommes.

La présence des femmes dans les prisons pour hommes, malgré les risques et les restrictions légales, permet de donner un peu d'air aux 28.000 gardiens surveillant chacun 2,4 prisonniers en moyenne, l'un des taux d'encadrement les plus bas d'Europe.

Dans sa dernière grande campagne de recrutement("Fier de servir la justice"), le ministère de la Justice avait d'ailleurs mis en avant un profil féminin pour bien rappeler que la profession était ouverte aux personnels féminins.

Et la profession se féminise réellement. Les dernières promotions de l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire (Enap) basée à Agent affichent des promotions (trois par an) comptant entre 20% et 40% de femmes en général. Mais cela ne semble pas assez pour combler les besoins d'une profession dont la rémunération en début de carrière est de 1.466 euros brut par mois et dont les effectifs n'augmentent pas assez pour faire face à la hausse du nombre de détenus.

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