150.000 photos pédopornographiques : six ans de prison pour le multirécidiviste

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La rédaction de France-Soir
Publié le 03 novembre 2018 - 12:15
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Justice.
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
L'homme détenait plus de 150.000 images à caractère pédoporographique.
© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Un homme de 28 ans a été condamné à six ans de prison vendredi à Niort pour avoir pris, détenu ou partagé plus de 150.000 images à caractère pédopornographique. Déjà condamné à deux reprises, il avait récidivé trois jours après sa sortie de prison, en juillet dernier.

L'homme n'aurait pas commis d'agression sexuelle, mais ses tendances pédophiles ne font aucun doute. Ses deux précédentes condamnations avaient déjà mis en évidence ses penchants, les plus de150.000 images à caractère pédopornographique qu'il détenait l'ont conduit une troisième fois au tribunal.

L'homme qui a été jugé vendredi 2 à Niort en comparution immédiate semble incapable de maîtriser ses "pulsions", selon ses propres mots. En témoigne le laps de temps écoulé entre sa sortie de prison et sa récidive: trois jours.

Car l'accusé, âgé de 28 ans, ne se contentait pas de "collectionner" les images d'enfants dénudés et parfois dans des poses suggestives. Il avait également pour habitude de prendre lui-même ce type de photographies, notamment en ciblant des enfants de ses amis. Il avait été condamné une première fois en 2009 pour ldes faits similaires.

Voir:Maine-et-Loire: des centaines d'enfants entendus en marge d'une affaire de pédophilie

Une première récidive lui avait valu la prison en 2013, dont-il était sorti en juillet dernier. Mais il n'avait donc tenu que quelques jours avant de succomber à nouveau à ses "pulsions". Repéré par un policier suisse spécialisé dans la cybercriminalité, il a donc une nouvelle fois fait face à la justice vendredi 2. En tout, 63.820 fichiers ont été saisis sur son ordinateur et 88.591 images sur son téléphone portable. "Je regrette, j'ai honte, je demande pardon", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il songeait à recourir à la castration chimique, rapporte France Bleu.

Mais le tribunal a considéré qu'il s'agissait là d'actes prémédités. L'homme a donc écopé de six ans de prison ferme, le maximum pour la fixation et le partage de telles images par voie électronique étant de sept ans. La peine a été assortie d'une obligation de se soigner, d'un suivi socio-judiciaire de dix ans et de l'interdiction d'entrer en contact avec des mineurs.

Lire aussi: 

Pédophilie: la rencontre entre évêques et victimes, une "opération de communication" (association de victimes)

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