Tarn : un militaire blessé au cutter par deux hommes en fuite

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 27 mai 2016 - 14:31
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Un militaire devant une école.
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©Boris Horvat/AFP
Selon une source proche du dossier, le récit du militaire est à prendre avec une prudence. (Image d'illustration)
©Boris Horvat/AFP
Un militaire français d'une trentaine d'années du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres (RPIMa) déclare avoir été agressé au cutter par deux hommes qui lui auraient reproché les "bombardements français en Syrie". Blessé à la cuisse, son pronostic vital n'est pas engagé. Une enquête a été ouverte.

Les agresseurs sont-ils des terroristes ou des déséquilibrés? L'enquête n'a pas encore permis de l'établir. Un militaire français d'une trentaine d'années du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres (RPIMa) aurait violement été agressé jeudi soir par deux hommes furieux des bombardements français en Syrie, révèlent L'Express et Europe 1 ce vendredi.

La victime déclare avoir été rouée de coups et frappée à l'arme blanche par deux individus. Selon ce sergent-chef, les deux hommes s'en seraient pris à lui alors qu'il effectuait une marche d'entrainement dans la forêt, hors service mais en uniforme, à une trentaine de kilomètres de sa caserne à Saint-Julien-du-Puy, dans le Tarn. L'ayant d'abord abordé en lui reprochant les "bombardements français en Syrie", ils l'auraient ensuite frappé à coups de poings avant de lui assener deux coups de cutter. Plus tard, des passants qui n'ont pas assisté à la scène, ont découvert le jeune homme blessé, notamment à la cuisse, et prévenu les secours. La victime a été hospitalisée dans état grave. Son pronostic vital n'est toutefois pas engagé et elle devrait être très prochainement entendue par les enquêteurs afin d'éclaircir les circonstances des faits.

La brigade territoriale de Lautrec a été saisie des investigations pour retrouver les deux agresseurs, en fuite. Selon L'Express qui a contacté une source proche du dossier, le récit du militaire est toutefois à prendre avec des pincettes, ce dernier étant connu de la justice pour des affaires de drogue et son agression présumée n'ayant été vue par aucun témoin. Contactée par Francetv Info, l'armée de terre ne confirme pas que l'homme ait été en uniforme au moment des faits.

 

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