Terrorisme : du Grau-du-Roi à la Grande-Motte, les plages surveillées par des policiers armés

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 08 août 2016 - 22:19
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Deux policiers à Paris.
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©Miguel Medina/AFP
Les policiers sont autorisés à porter des armes sur la plage dans le cadre de leur mission de protection.
©Miguel Medina/AFP
L'état d'urgence et les récents attentats poussent les autorités à faire surveiller les principales plages par des policiers armés. La police prend très au sérieux la possibilité d'une attaque sur l'un de ces hauts lieux du tourisme.

La menace terroriste ne faiblit pas. Et il n’y a pas que les événements culturels et autres manifestations grand public qui font l’objet d’une surveillance attentive, voire d’annulations. Dans le cadre de l’état d’urgence, certains CRS habituellement chargés de la surveillance de la baignade sur les plages françaises sont maintenant autorisées à porter une arme dans le cadre de leur mission.

En ligne de mire: les principales plages et sations balnéaires attirant de nombreux touristes français et étrangers chaque été. Ainsi, que ce soit à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), au Grau-du-Roi (Gard) ou à la Grande-Motte (Hérault) les baigneurs évoluent maintenant sous le regard de policiers armés, certains de fusils d’assaut et protégés par un gilet-par balle.

Un dispositif impressionant, qui jure avec l’ambiance de la plage, mais qui n’a pourtant pas été improvisé suite aux derniers événements: "On se prépare à d'éventuelles attaques depuis les premiers attentats, nous avions donc mis en place un dispositif adéquat bien avant Nice", explique au quotidien Le Parisien le major Marie-Danielle Berna, à la tête de la soixantaine de gendarmes mobilisés au Grau-du-Roi, où les forces de sécurité ont été largement renforcées. Une surveillance qui se poursuit d’ailleurs dans les rues de la ville et ne reste pas cantonnée à la plage.

A la Grande-Motte, le responsable de la police municipale explique même au journal que la brigade nautique ne se contente plus seulement d’une surveillance de la baignade mais va jusqu’à anticiper la possibilité d’une intervention "en cas d’attaque venant de la mer".

 

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