Terrorisme : un Français arrêté à Rotterdam remis à la justice française

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 05 août 2016 - 19:07
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Policiers néerlandais Rotterdam
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©Marten van Dijl / ANP / AFP
Anis Bahri a été arrêté le 27 mars.
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Anis Bahri, suspecté d'appartenir à une cellule terroriste prête à passer l'action en France, avait été arrêté le 27 mars à Rotterdam. Il a été remis à la justice française et immédiatement incarcéré.

Anis Bahri, suspecté d'avoir projeté un attentat en France avec Reda Kriket, a été remis jeudi par les Pays-Bas à la justice française, mis en examen et écroué, a appris vendredi l'AFP de source judiciaire.

Le Français de 32 ans, arrêté le 27 mars à Rotterdam, a été remis le 4 août aux autorités françaises et mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et "infraction à la législation sur les armes en bande organisée", a précisé la source judiciaire.

Déjà condamné pour des faits de droit commun, notamment des vols, Anis Bahri avait été interpellé le 27 mars à Rotterdam à la demande des autorités françaises.

Il est soupçonné d'avoir été mandaté par le groupe jihadiste État islamique (EI) pour commettre un attentat en France avec Reda Kriket, un ex-braqueur arrêté à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) quelques jours avant lui.

45 kilos de munitions de calibre 7.62 mm, du type de celles utilisées dans les fusils d'assaut Kalachnikov, avaient été retrouvées dans l'appartement où il séjournait à Rotterdam.

Reda Kriket et Anis Bahri sont soupçonnés de s'être rendus en Syrie entre "fin 2014 et début 2015", selon le procureur de la République François Molins.

Depuis, ils étaient suspectés "de faire des allers-retours entre la France, la Belgique et les Pays-Bas".

En garde à vue, Reda Kriket avait reconnu avoir hébergé Anis Bahri dans un appartement d'Argenteuil (Val-d'Oise), loué sous une fausse identité et où avait été retrouvé un véritable arsenal, notamment sept armes de poing, cinq kalachnikovs, un pistolet-mitrailleur et 105 grammes de TATP, substance explosive prisée des jihadistes de l'EI.

La découverte de cette cache et l'arrestation des deux hommes avaient permis, selon François Molins, "d'éviter la commission d'une action d'une extrême violence par un réseau terroriste prêt à passer à l'acte".

En Belgique, trois hommes en lien avec Reda Kriket, Abderrahmane Ameroud, Rabah M. et Y. A., ont été inculpés et écroués.

 

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