"Trainsurfing" : un adolescent entre la vie et la mort après être monté sur un métro
Les circonstances de l'incident laissent penser qu'il s'agit d'un nouveau drame lié à la mode du "trainsurfing", défi qui consiste à monter sur le toit d'un métro en marche pour ensuite publier la vidéo sur les réseaux sociaux, et qui a déjà fait plusieurs victimes.
Un adolescent de 14 ans était encore entre la vie et la mort ce lundi 7 après avoir grimpé dans la soirée sur une rame de la ligne 6 à la station Passy. Selon les premiers éléments dévoilés il serait resté sur le toit jusqu'à ce que le train atteigne l'arrêt suivant: la station Bir-Hakeim. Celle-ci étant protégée par une verrière, le jeune garçon l'aurait percutée avant de tomber.
Dans sa chute, il a heurté une barre de fer et a été grièvement blessé à la tête. Le Samu et les pompiers ont été dépêchés sur place et la victime a été transportée à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. Cela a également provoqué d'importantes perturbations pendant plus d'une heure a indiqué l'info trafic du métro ligne 6.
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Les dangers du "trainsurfing" ne sont pourtant plus à démontrer. C'est d'ailleurs dans des conditions similaires et à la même station qu'un adolescent de 16 ans a été tué en octobre 2017. Il avait également heurté la verrière et était mort sur le coup.
"L’environnement ferroviaire est particulièrement dangereux, du fait des trains en circulation et des voies électrifiées, et appelle à faire preuve de discernement et à ne pas se prêter à cette pratique inconsidérée et extrêmement dangereuse, pouvant entraîner la mort", avait alors rappelé la RATP, qui a porté plainte suite à ce nouvel accident.
Deux pratiquants du "trainsurfing" avaient également trouvé la mort depuis l'émergence de cette pratique. En 2015, un homme avait été électrocuté après être monté sur un RER à la station Denfert-Rochereau. En 2016, un autre avait été tué à la station Daumesnil, là encore suite à un choc à la tête sur la ligne 6.
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