Tuerie d'Orlando : pendant le massacre, Omar Mateen échangeait des SMS avec sa femme
Omar Mateen est responsable du massacre de la boîte de nuit gay d'Orlando le "Pulse" où dans la nuit de samedi 11 à dimanche 12, 49 personnes sont mortes et 53 ont été blessées. D'après CNN, le tireur a envoyé un SMS à sa compagne Noor Salman environ deux heures après le début de l'assaut. Il est alors enfermé dans toilettes et il est 4 heures du matin. Dans ce texto, le terroriste lui demande si elle regarde les informations.
La jeune femme lui répond en lui disant qu'elle l'aime. Par la suite, elle tente de l'appeler à plusieurs reprises. Ses relevés téléphoniques confirment qu'elle l'a contacté après la diffusion des médias de l'attaque. Toutefois, ses messages resteront lettre morte.
Toujours selon la chaîne américaine, l'épouse du tueur le soupçonnait de pouvoir passer à l'acte. Le même soir, Omar Mateen lui a juste confié qu'il sortait voir un ami. Noor Salman, avec laquelle il s'est mariée en 2011 et a eu un fils aujourd'hui âgé de trois ans, a avoué aux enquêteurs que son mari avait dépensé des milliers de dollars les semaines avant l'assaut. Il a notamment acquis un pistolet et un fusil d'assaut - un semi-automatique SigSauer MCX
Lors de la fusillade qu'il a perpétré au Pulse, Omar Mateen aurait aussi utilisé les réseaux sociaux, et notamment Facebook, pour chercher des informations sur le massacre qu'il était en train de commettre, sous les mots-clés "Pulse", "Orlando" et "Fusillade". Dans son ultime post, il aurait lancé un dernier avertissement : "dans les prochains jours, vous allez voir des attaques de l'Etat islamique aux Etats-Unis" et revendiquant à de multiples reprises son allégeance à l'organisation terroriste.
Ron Johnson, président de la commission sur la sécurité intérieure du Sénat, a envoyé une lettre au patron de Facebook, Mark Zuckerberg, mercredi 15 pour demander au réseau social de donner des informations relatives à cinq comptes apparemment utilisés par le tueur. Une porte-parole de Facebook a confirmé que le réseau social avait reçu la lettre de l’élu. L’entreprise californienne n’a pas encore répondu aux sollicitations de Ron Johnson mais elle travaille avec les enquêteurs sur cette affaire depuis le début.
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