Un agent de mannequin mis en examen et écroué pour le viol de sept jeunes filles

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 24 juin 2016 - 18:29
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Les plaignantes ont été entendues par les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs.
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Un agent de mannequin également photographe de mode a été mis en examen et écroué pour le viol de sept jeunes filles donc cinq mineures. Les victimes présumées avaient déposé plainte, ce qui avait conduit à l'ouverture en février d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris, confiée à la brigade de protection des mineurs (BPM).

"Les leçons de sensualité" se sont-elles transformées en viols? Un agent de mannequins, également photographe de mode, a été mis en examen et placé en détention provisoire, soupçonné d'avoir abusé sexuellement de sept jeunes filles, dont cinq mineures, a-t-on appris ce vendredi 24 de sources concordantes. Placé en garde à vue mardi 22, l'homme, âgé de 36 ans, a été mis en examen jeudi 23 au soir pour "viols et agressions sexuelles", a précisé une source judiciaire.

Sept victimes présumées, dont la plus jeune était âgée de quatorze ans au moment des faits, avaient déposé plainte, ce qui avait conduit à l'ouverture en février d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris, confiée à la brigade de protection des mineurs (BPM), selon cette source, qui confirme une information du Parisien. Plusieurs d'entre elles affirment "avoir subi des rapports sexuels imposés" et toutes décrivent "l'emprise psychologique exercée par cet homme", relève une source proche de l'enquête.

Une des adolescentes, repérée en 2007 à l'âge de 16 ans, relate des "leçons de sensualité", censées prouver qu'elle n'était "pas coincée", et qui auraient entraîné des abus sexuels. Une autre "des séances d'humiliation lors desquelles il injuriait et dégradait les jeunes filles". Les apprentis-mannequins décrivent un homme parfois "agressif, cruel, et méchant", d'après cette source. "Il achetait leur silence en leur faisant miroiter des contrats internationaux et une belle carrière auprès d'agences de premier plan", a indiqué à l'AFP Me Méhana Mouhou, avocat de cinq plaignantes. "La parole des mannequins doit désormais se libérer. Il y a trop de prédateurs sexuels dans ce milieu", a-t-il estimé. Les plaignantes ont été entendues par les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs. "Il pourrait y avoir d'autres victimes dans cette affaire", selon la source proche de l'enquête.

 

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