Un couple de lesbiennes agressé dans un bus, Hidalgo les soutient
Clémence et Zoé, la vingtaine, comptaient passer "un dimanche idyllique" avec des "airs printaniers". Peine perdue, ce couple de lesbienne a été victime dimanche 11 d'une agression homophobe dans un bus à Paris. Les deux jeunes femmes ont déposé une main courante.
Selon le journal Libération, les deux victimes s'embrassaient lorsqu'elles ont été interpellées par un couple: "C'est à cause de vous qu'on sort, il y a des hôtels pour ça". Les jeunes femmes sont alors essuyé des crachats et des insultes de la part de leurs agresseurs. Elles n'ont heureusement pas été blessées. Elles envisagent de porter plainte pour cet acte de lesbophobie manifeste.
"Ce n'est pas normal, ce qui nous arrive, mais il faut que les gens se rendent compte que c'est encore la réalité de ce que l'on vit quand on est homo en 2018", dénonce Zoé dans les colonnes du quotidien.
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La maire de Paris, Anne Hidalgo, n'a pas tardé à apporter manifester sa solidarité aux deux jeunes femmes. Lundi soir, elle a apporté son "soutien" total aux deux jeunes femmes. "Paris est et sera toujours la ville de la liberté et de l'égalité des droits", a-t-elle indiqué sur Twitter en illustrant son poste du drapeau arc-en-ciel des LGBT+. C'est "un acte de haine lesbophobe insupportable", a réagi de son côté SOS Homophobie.
Soutien total à Clémence et Zoé, victimes hier d'une agression homophobe en plein #Paris. @Paris est et sera toujours la ville de la liberté et de l'égalité des droits. #ClémenceEtZoé pic.twitter.com/Ea9BrSGVkq
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 12 mars 2018
Début février, deux jeunes femmes de 17 et 18 ans, en couple, avaient été prises à partie par un groupe, d'abord à Pontoise (Val-d'Oise), sur le quai de la ligne J du Transilien, puis pendant leur trajet en train vers Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Elles n'avaient pas été blessées mais assurent avoir été violemment bousculées et s'être fait tirer les cheveux et les vêtements. Elles affirment aussi avoir été maltraitées verbalement. Leurs agresseurs leur ont lancé: "putains de lesbiennes", "vous baisez?", selon elles.
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